Comme dirait ma grand-mère
Mon Djiû, mes nefants qué pêinée!
Ma quesque djavions cô dînji d'allé promet' di fêr une saqwê ainsi mi! Ah! mi fei! j'vô l'jûr bê! djave rouviî commint que saste dur di spromenê din l'iau. Qué pêinée! Qué pêinée! Enfin! Asteur sesstune bonne chose di fiess! Asteur djo ston al mohône. Et djo jûr bé que demain dje nfera pu ôn tchenisse ainsi. On va cô rasteint dimanche pôr recomminchî!
dj'ai maux per tertout! dj'ai maux per tertout!
Ma quesque djavions cô dînji d'allé promet' di fêr une saqwê ainsi mi! Ah! mi fei! j'vô l'jûr bê! djave rouviî commint que saste dur di spromenê din l'iau. Qué pêinée! Qué pêinée! Enfin! Asteur sesstune bonne chose di fiess! Asteur djo ston al mohône. Et djo jûr bé que demain dje nfera pu ôn tchenisse ainsi. On va cô rasteint dimanche pôr recomminchî!
dj'ai maux per tertout! dj'ai maux per tertout!
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Elle a bien raison ta grand-mère ! Mais en effet, il ne faut pas bouder son plaisir, même s'il est un peu douloureux au début. Vivement dimanche ! vivement la re-piscine !
mais...??? tu parles toutes les langues????
Les parler, non ; essayer de les comprendre, c'est plus facile ;o) Toutes, non plus.
Ce n'est pas du flamand ; ce serait un dialecte wallon ? Ça fait penser un peu à du créole
Il ne faut pas regretter les choses promises, puisque la promesse, c'est d'abord à toi, pour ton bien-être, que tu la faisais...
Maintenant il te faut un masseur pour soigner ces douleurs, en attendant de pouvoir recommencer dimanche. Car ce n'est effectivement pas drôle d'avoir mal partout.
C'est effectivement du wallon, carolo pour le plus gros avec une pointe de liégeois. Mais la racine reste la même : n'oublions jamais que contrairement aux croyances populaires en vigueur, le wallon est d'origine franque, donc germanique
C'était un constat non un regret. au contraire, la sensation de bien-être est bel et bien présente tant au sortir de la piscine qu'aujourd'hui et les courbatures ont disparu grâce aux exercices d'étirements effectués après l'effort. J'avais oublié combien nager me faisait du bien. La motivation est donc d'autant plus grande!!
Ça fait des mois que je rêve de piscine ; et là je sens que je ne pourrai plus tarder. Des problèmes de dos m'obligeront à faire quelque chose ; à défaut de soins dans une clinique de médecine sportive, je devrai m'inscrire à une piscine... Cependant je ne sais pas nager : il me faut donc une piscine où je serai seul, ou presque seul. Je n'ai pas peur de l'eau ; seulement du ridicule...
Je croyais ne pas aimer l'eau, mais depuis sept ans, mon voeu le plus constant, c'est d'avoir ma propre piscine... Je ne vais pas me citer : je crois avoir raconté cela dans mon blogue l'automne dernier ;o)
lorsque j'ai commencé à nager dans le club où je suis inscrit, il y a 2 ans maintenant, je savais à peine nager. Et encore, comme un cocker, la tête hors de l'eau et la peur au ventre. La première réflection de mon entraîneur a été "C'est pas gagné!" et lorsqu'il désignait les gens pour les placer dans différents couloirs, histoire de personnaliser les entraînements, je me suis entendu dire "Je n'ai que 6 couloirs, tu seras dans le 1er mais si j'avais un couloir -6, tu y serais". 5 mois plus tard, je passais dans le deuxième couloir. J'avais gagné en technique, en assurance et en endurance. Le gros avantage que j'avais sur les autres qui a priori nageaient mieux que moi est que je ne devais me défaire d'aucun réflexe. J'ai tout de suite appris la bonne technique en brasse, en crawl et en dos crawlé. La progression fut rapide et extrêmement encourageante. J'étais motivé et m'y dépensais sans compter. c'était étonnant de voir à quel point la fatigue arrivait de plus en plus tard et combien la vitesse venait sans effort. De celui qui gênait les autres par sa lenteur, je suis devenu celui qui était gêné par la lenteur des autres, celui qui lors de chaque exercice faisait deux longueurs supplémentaires pour ne pas devoir attendre inutilement.
Tout ça pour dire, cher Alcib, qu'il n'y a aucun ridicule à ne pas savoir nager. C'est comme conduire, cela s'apprend. A tout âge. Si tu veux le faire, vas-y fonce! n'hésite pas! Les premières fois sont dures, pénibles mais le bien-être qui suit est jouissif.
Pour ma part, je suis heureux d'avoir appris à nager en club. L'émulation liée au groupe a joué en faveur de l'évolution rapide. Nager seul avec un maître-nageur ne m'aurait, j'en suis sûr, pas donné la même satisfaction!
Mes plus chaleureuses félicitations, M. Khoyot !
Je m'étais inscrit, il y a quelques années à un cours de natation ; en quelques semaines, je n'y suis pas arrivé. Il faut dire que je n'avais pas accès à la piscine entre les leçons. Je ne désespère pas, cependant. Il faut simplement que j'arrive à concilier horaires, budget, etc... C'est un peu comme je me disais pour le latin : même si je ne m'y mets qu'à 79 ans, ce sera déjà ;o)
Je suis étonné de ce language m'fi! Moi qui l'aime tant, ça m'fè bin plaisir tin!
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