le goût de ta salive, comme une madeleine
Ce test auquel j'ai participé hier soir m'a légèrement perturbé. J'y ai repensé tout au long de la nuit. Oh ! non, pas comme ça ! Qu'alliez-vous donc imaginer ? Du tout ! J'ai repensé cette nuit à mes amants d'autrefois (enfin... d'autrefois, je suis pas encore totalement hors service non plus). Pas à tous, certes, non qu'ils furent à ce point nombreux, mais à tous ceux qui ont un peu compté dans ma vie. Et, je suis bien obligé de l'admettre, je me suis souvenu de (tous) nos moments intimes.
Oui, vous que j'ai aimés, vous qui avez croisé ma route même un peu, j'ai revu vos yeux, j'ai entendu à nouveau votre souffle haletant, j'ai ressenti votre haleine, j'ai revu vibrer vos corps lorsque je vous touchais. Je t'ai entendu toi me redire à bout de souffle 'Oh ! Laurent !' au creux de l'oreille, j'ai revu tes yeux révulsés au moment fatidique, j'ai savouré à nouveau au goût de ta peau aux senteurs boisées, j'ai revu ta peau de poule et revécu tes tressaillements sous mes caresses.
J'ai ressenti tes mains sur mon corps, j'ai senti ta langue sur mon sein, humé tes embruns et chaviré à nouveau en imaginant tes lèvres parcourir mon torse et le reste.
J'ai été épuisé à nouveau comme après la délivrance, en repensant à toi, j'ai souri du bonheur éprouvé par la complicité de deux corps qui s'abandonnaient entièrement ! Pour certains d'entre vous, le souvenir me comble et la crainte d'une expérience dont l'intensité en serait amoindrie me fait hésiter un peu; mais pour d'autres, j'ai des envies d'encore, et encore, et encore ! J'en voudrais encore de ces 'Oh! Oui !", de toutes ces onomatopées compulsives, convulsives, de ces regards épris, empreints de désir et de satisfaction partagées.
Oui, vous que j'ai aimés, vous qui avez croisé ma route même un peu, j'ai revu vos yeux, j'ai entendu à nouveau votre souffle haletant, j'ai ressenti votre haleine, j'ai revu vibrer vos corps lorsque je vous touchais. Je t'ai entendu toi me redire à bout de souffle 'Oh ! Laurent !' au creux de l'oreille, j'ai revu tes yeux révulsés au moment fatidique, j'ai savouré à nouveau au goût de ta peau aux senteurs boisées, j'ai revu ta peau de poule et revécu tes tressaillements sous mes caresses.
J'ai ressenti tes mains sur mon corps, j'ai senti ta langue sur mon sein, humé tes embruns et chaviré à nouveau en imaginant tes lèvres parcourir mon torse et le reste.
J'ai été épuisé à nouveau comme après la délivrance, en repensant à toi, j'ai souri du bonheur éprouvé par la complicité de deux corps qui s'abandonnaient entièrement ! Pour certains d'entre vous, le souvenir me comble et la crainte d'une expérience dont l'intensité en serait amoindrie me fait hésiter un peu; mais pour d'autres, j'ai des envies d'encore, et encore, et encore ! J'en voudrais encore de ces 'Oh! Oui !", de toutes ces onomatopées compulsives, convulsives, de ces regards épris, empreints de désir et de satisfaction partagées.
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je suis très ému par cette dédicace à tes amours ou amants passés, oui le ressenti est sensuel, même à la lecture, le toucher est palpable dans mes yeux qui te lisent et les sons, le gout, les parfums... Tout me parle dans ce bel aveu de tendresse charnelle... Tu mets un peu de défi au(x) suivant(s), tout en te permettant de croire et de leur laisser croire que tu es accessible (sans mauvais jeu de mot) et prêt à leur ouvrir ton corps et, je l'espère, ton coeur...
Tu as de la chance, du courage et une évidente beauté intérieure à te livrer ainsi, à le faire avec pudeur mais sincérité, à croire en l'homme, en sa tendresse et ses gestes de partage. Je t'envie sur le coup !
De tels mots mériteraient que celui qui te lira après moi tombe en émoi devant toi et ce que tu représentes. J'envie aussi celui qui saura fondre....
Tu n'en finis pas de m'interpeller mon cher Khoyot, merci pour ce texte, merci beaucoup, je suis ému
Magnifique...sincèrement avant toi je n'imaginais pas qu'un blog puisse transmettre autant de chose.
Merci.
Je suis passé plus tôt et je n'ai pas osé écrire quoi que ce soit à la suite de ces mots qui sont plus que des mots...
Une réflexion m'est venue spontanément ; je me suis suis dit qu'au réveil, Madeleine devait être un peu humide...
David & Jonathan (pourquoi ça me fait rire ça ?) > Merci à vous !
Alcib > Tant pis, j'ose aussi ! A force de la tremper... ;o)
partageons...