18.4.06

pieds & poings liés - le faux destin

Dans ce lieu, pourtant dédié à la facilité, j'aurais pu t'approcher. J'ai croisé ton regard et j'ai senti bras et jambes tomber. Deuxième fois que je te croise dans le centre, et, cette deuxième fois, le noeud est encore plus fort. Je ne peux décrocher mon regard du tien. Je reste assis comme un idiot sur cette chaise de mauvais plastic et t'observe. Tu sais que je t'observe. Tu l'as vu et tu es là, presque sans réaction. Presque oui.
Je te regarde. Je vois tes yeux, ton sourire, tes dents, si blanches. Et je me demande quel est ce petit plus qui me tétanise, quel est ce mystère (qui ne doit pas en être) qui me cloue au sol, muet, béat, idiot. Cette aura, cette simplicité, cette évidence qui émanent, qui exhalent de toi, toute cette lumière.
Je ne bougerai que pour m'éloigner sans rien tenter. Te connaître m'est interdit. Je ne serai jamais digne de ça, jamais digne de toi...

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Anonyme a dit...

Pfffff j'aimerais tant qu'on écrive ça en parlant de moi...
:o(