La roue et la fauche
Le décès de quelqu'un, a fortiori de quelqu'un de relativement proche, apporte toujours son lot de questionnements, souvent biaisés par l'absence de recul, par la trop grande implication qu'on y met, qu'on veut y mettre.
Tout d'abord, il y a l'âge, la jeunesse. Il était jeune, très jeune, trop jeune, à peine plus âgé que moi. Un âge où l'on se refuse encore à imaginer son avenir derrière soi, la vie s'ouvre et s'offre à peine à soi, on en a pleine conscience. Comme un souffle d'injustice qui envahit l'espace.
Ensuite, il y a les conditions. Pas un 'banal' accident, pas un meurtre, la maladie, la fatalité, l'inéluctable. Plusieurs années de maladie cachée pour un résultat (beaucoup) trop rapide, pour des conséquences trop grandes, pour... rien !
Puis, il y a ceux qui restent. Qui ne savaient pas, qui restent plantés là, idiots, crétins. Les parents, bien sûr, les parents. Mais il y a pire. Il y a sa fille. Pauvre âme, perdue. Un peu plus de dix ans, ne sachant que penser. Elle n'aura jamais la réponse à toutes les questions qu'elle aurait voulu lui poser. Elle ne sait pas, ne saura pas. Doit-elle être triste ? Elle l'est ! Y avait-il de l'amour ? Elle en est emplie ! Doit-elle voir là les raisons de ses absences, de sa défection, de sa démission de son rôle ? Est-ce l'explication ? Aurait-elle pu comprendre, tant elle était jeune ? Le peut-elle aujourd'hui ? Le pourra-t-elle un jour ? Faut-il qu'elle lui en veuille ? Sa colère, comme sa peine, est grande, intense, profonde. Pour ce père qui se faisait de plus en plus inconnu. Pour ce père de remplacement qu'elle aime et qui l'aime et qui l'élève commi si elle était son propre enfant, ce qu'elle est, dans les faits et dans les coeurs, elle n'ose pas montrer ce qu'elle ressent, par peur de blesser. Mais ce père biologique, bien que loin, bien que parti, restait son père. Le dialogue est difficile. Chacun cherche sa place, chacun a sa place.
A cette enfant perdue, à cette enfant que j'aime. A toi, la prunelle de mes yeux,...
Tout d'abord, il y a l'âge, la jeunesse. Il était jeune, très jeune, trop jeune, à peine plus âgé que moi. Un âge où l'on se refuse encore à imaginer son avenir derrière soi, la vie s'ouvre et s'offre à peine à soi, on en a pleine conscience. Comme un souffle d'injustice qui envahit l'espace.
Ensuite, il y a les conditions. Pas un 'banal' accident, pas un meurtre, la maladie, la fatalité, l'inéluctable. Plusieurs années de maladie cachée pour un résultat (beaucoup) trop rapide, pour des conséquences trop grandes, pour... rien !
Puis, il y a ceux qui restent. Qui ne savaient pas, qui restent plantés là, idiots, crétins. Les parents, bien sûr, les parents. Mais il y a pire. Il y a sa fille. Pauvre âme, perdue. Un peu plus de dix ans, ne sachant que penser. Elle n'aura jamais la réponse à toutes les questions qu'elle aurait voulu lui poser. Elle ne sait pas, ne saura pas. Doit-elle être triste ? Elle l'est ! Y avait-il de l'amour ? Elle en est emplie ! Doit-elle voir là les raisons de ses absences, de sa défection, de sa démission de son rôle ? Est-ce l'explication ? Aurait-elle pu comprendre, tant elle était jeune ? Le peut-elle aujourd'hui ? Le pourra-t-elle un jour ? Faut-il qu'elle lui en veuille ? Sa colère, comme sa peine, est grande, intense, profonde. Pour ce père qui se faisait de plus en plus inconnu. Pour ce père de remplacement qu'elle aime et qui l'aime et qui l'élève commi si elle était son propre enfant, ce qu'elle est, dans les faits et dans les coeurs, elle n'ose pas montrer ce qu'elle ressent, par peur de blesser. Mais ce père biologique, bien que loin, bien que parti, restait son père. Le dialogue est difficile. Chacun cherche sa place, chacun a sa place.
A cette enfant perdue, à cette enfant que j'aime. A toi, la prunelle de mes yeux,...
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Tendresse Réal
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