Prendre le temps
Il conviendrait, après ces quelques semaines mouvementées, que je me pose un peu, que je souffle. Voilà que je rentre du boulot et, déjà, j'ai envie de bouger, de me remettre en route, d'affronter le froid et de voir du monde. Vu de l'extérieur, je dois paraître dans ma période d'hypersociabilité et pourtant... Je ne sais pas. Je crois que j'ai un peu trop vu les murs de mon appartement que pour ne pas savourer chacune de mes sorties.
Pourtant, ce week-end, j'ai décidé de prendre le temps de vivre. Doucement. Gentillement. Calmement. Je m'apprête à croiser finalement le regard de certains, à entendre leur voix, à observer leur gestuelle, à sentir leur odeur. Le moment de la découverte réelle d'une personne (en l'occurence de plusieurs) est un de ces moments comme je les aime tout particulièrement. Je me refuse toute forme d'attente et essaye de laisser faire les choses. mais ces moments sont très souvent riches, en apprentissage de l'autre, en apprentissage de soi. Je le devine riche, ce week-end, pas trépidant mais riche. Je sais que je vais rencontrer des gens à l'intelligence, la pertinence et à la culture bien plus étendues que les miennes mais cela ne m'effraie pas, au contraire, cela me stimule.
D'autre part, j'ai déjà entendu la voix d'un reproche face à mon manque de disponibilités qu'implique cette venue. Cela aussi ça m'intrigue, ce genre de rencontres fortuites comme je les affectionne, cette suite donnée paisiblement aux regards lancés puis échangés, aux premières discussions qui s'engagent, aux premiers échanges de vive voix, aux premiers repas partagés, à ces appels emplis de rien, donnés comme un signal de présence, aux premiers sommeils enlacés. J'aime ces moments-là, non pas tant parce qu'ils induisent un enthousiasme spontané lié à la nouveauté mais parce qu'ils vous forcent à deviner l'autre, vous intriguent, vous donnent envie (ou non parfois) de creuser. J'ai toujours adoré devoir chercher ce que signifiait tel geste ou tel regard chez l'autre, m'insurger de ne le point connaître par coeur encore.
Et puis, il y a tous les autres, tout le reste, tout ce que je voudrais faire, voir, entendre, découvrir. Tout ce que je ne connais pas, tous ceux que je ne connais pas, tous ceux que je voudrais connaître, tous ceux que je voudrais revoir, tout ça me donne encore plus envie de prendre le temps de vivre tout simplement.
Ah ! Qu'elle est belle la vie !
Pourtant, ce week-end, j'ai décidé de prendre le temps de vivre. Doucement. Gentillement. Calmement. Je m'apprête à croiser finalement le regard de certains, à entendre leur voix, à observer leur gestuelle, à sentir leur odeur. Le moment de la découverte réelle d'une personne (en l'occurence de plusieurs) est un de ces moments comme je les aime tout particulièrement. Je me refuse toute forme d'attente et essaye de laisser faire les choses. mais ces moments sont très souvent riches, en apprentissage de l'autre, en apprentissage de soi. Je le devine riche, ce week-end, pas trépidant mais riche. Je sais que je vais rencontrer des gens à l'intelligence, la pertinence et à la culture bien plus étendues que les miennes mais cela ne m'effraie pas, au contraire, cela me stimule.
D'autre part, j'ai déjà entendu la voix d'un reproche face à mon manque de disponibilités qu'implique cette venue. Cela aussi ça m'intrigue, ce genre de rencontres fortuites comme je les affectionne, cette suite donnée paisiblement aux regards lancés puis échangés, aux premières discussions qui s'engagent, aux premiers échanges de vive voix, aux premiers repas partagés, à ces appels emplis de rien, donnés comme un signal de présence, aux premiers sommeils enlacés. J'aime ces moments-là, non pas tant parce qu'ils induisent un enthousiasme spontané lié à la nouveauté mais parce qu'ils vous forcent à deviner l'autre, vous intriguent, vous donnent envie (ou non parfois) de creuser. J'ai toujours adoré devoir chercher ce que signifiait tel geste ou tel regard chez l'autre, m'insurger de ne le point connaître par coeur encore.
Et puis, il y a tous les autres, tout le reste, tout ce que je voudrais faire, voir, entendre, découvrir. Tout ce que je ne connais pas, tous ceux que je ne connais pas, tous ceux que je voudrais connaître, tous ceux que je voudrais revoir, tout ça me donne encore plus envie de prendre le temps de vivre tout simplement.
Ah ! Qu'elle est belle la vie !
1 partage(s):
Regards, voix, gestuelles, odeurs...
Côtés peremptoires peut-être aussi de certains ????
Boulimie photographiques d'autres ????
Sourire rougissant et géné, signifiant ou anodin d'un autre encore ????
Au moment de tout éteindre pour aller passer une nuit qui devrait faire en durée le double de la denière, j'ai la tête encore pleine d'images, de voix, de gestuelles et d'odeurs... pleins d'anecdotes et d'impressions....
Quel beau week-end !
Merci à toi d'en avoir facilité la... logistique et merci surtout pour tout le reste.
partageons...