30.9.05

Question # 8

J'ai plus rien à lire. Quelqu'un peut me conseiller quelque chose?

Idée Cadeau # 2



Classique, certes, mais bon il complètera la collection (préférez le DVD au calendrier ceci dit)

Idée Cadeau # 1

Comme l'hiver, mon anniversaire arrive tout doucement, hé non, on ne rajeunit pas! Qu'à cela ne tienne, cette année, je passe le cap dignement! Nouvelle vie, bientôt un nouveau boulot, donc je change de tempérament. Cette année, j'ai décidé de vous faciliter la vie. Bonne nouvelle hein! Alors de temps en temps, je vous soufflerai ici quelques idées pour améliorer votre shopping et avoir la certitude d'obtenir un vrai sourire d'ange sincère :o)
1ère idée:

Humeur # 12

Ce soir, je me bourre la tronche! Hein oui, Paulette?

29.9.05

Le Questionnaire de Proust (1886)

  • Ma vertu préférée Vertu ? Qu’est-ce donc ? Non sans rire, l’honnêteté
  • Le principal trait de mon caractère Sans trop d’hésitation, excessif & sans limite
  • La qualité que je préfère chez les hommes Elles sont nombreuses, je dirais le détachement et la capacité à rire de tout
  • La qualité que je préfère chez les femmes Y en a ? naaaaaaan je déconne ! …euh … en fait comme ça du premier coup d’œil je vois pas
  • Mon principal défaut Râleur et entêté mais ce ne sont pas que des défauts même si ce léger tempérament soupe au lait pourrait parfois me porter préjudice…
  • Ma principale qualité Bon va falloir être honnête sans être prétentieux (enfin sans le paraître du moins)…euh… voyez ça avec mes amis proches
  • Ce que j'apprécie le plus chez mes amis Le fait qu’ils existent et que j’ai pu les approcher. Oui, je sais, ça peut paraître mièvre mais c’est sincère (même pour toi, Paulette !)
  • Mon occupation préférée Végéter, glander
  • Mon rêve de bonheur Italiaaaaaaaaaaaaaaaa
  • Quel serait mon plus grand malheur ? Mourir insatisfait
  • A part moi -même qui voudrais-je être ? A part moi ou le roi du monde ? Peut-être un super magicien, une espèce de bonne fée quoi !
  • Où aimerais-je vivre ? Italiaaaaaaaaaaaaaaaa
  • La couleur que je préfère Vert azur (quelle question débile!)
  • La fleur que j'aime Bof ! Pas très fleur moi ! La marguerite, la grosse marguerite au printemps (faut bien répondre)
  • L'oiseau que je préfère Ouch autre colle ! Pas le pigeon en tout cas ! Ces espèces de rats volants, non merci ! pour le reste, je connais pas d'oiseaux moi, vais quand même pas répondre le canari
  • Mes auteurs favoris en prose Van Cauwelaert, Besson (Philippe pas Luc !), Tremblay, Yourcenar, d’autres encore mais y a longtemps ;o)
  • Mes poètes préférés Allez manquons d’originalité, les poètes maudits en règle générale, aaaaaah ma facination de jeunesse pour Baudelaire…. Et mes mauvais plagiats de Lamartine dans mes périodes romantiques guimauvées
  • Mes héros dans la fiction Mon héros de fiction ? Pffffff Mr Big !
  • Mes héroïnes favorites dans la fiction Wonder Woman et Super Jamie (pour moi qui suis dur de la feuille)
  • Mes compositeurs préférés Verdi (quoi? j'allais pas dire Jean-Jacques Goldman non plus!)
  • Mes peintres préférés Dali (qu’est-ce que j’ai chialé devant la Tentation de St Antoine), Kandinsky, Magritte, Delvaux, Ensor (par chauvinisme et par conviction), certains tagueurs, etc, etc
  • Mes héros dans la vie réelle Mon papa (hééééééééé oui!)
  • Mes héroïnes préférées dans la vie réelle France (coucou mon ange)
  • Mes héros dans l'histoire Y en a plein mais mention spéciale à Martin Luther King sans doute ainsi qu’à Nelson Mandela
  • Ma nourriture et boisson préférées Ceux qui me connaissent, savent à quel point mon embonpoint n’est pas un mythe. J’aime manger, bien et beaucoup. Alors soulignons néanmoins l’imparable magret et autres dérivés du Sud-Ouest français, contrée dans laquelle on tirera l’une ou l’autre boisson. Et ne crachons pas sur la gastronomie italienne en général (mais pas la polenta!)
  • Ce que je déteste par-dessus tout L’hypocrisie et la haine gratuite (ooooooooooh comme je suis tout gentil moi !)
  • Le personnage historique que je n'aime pas Ben Hitler bien sûr !
  • Les faits historiques que je méprise le plus Les faits d’armes en général mais particulièrement les Croisades, les Pogroms, le génocide rwandais, l’holocauste
  • Le fait militaire que j'estime le plus L’armistice
  • La réforme que j'estime le plus Le mariage des prêtres et le droit à l’adoption par les couples homosexuels (même si moi, les enfants…bof)
  • Le don de la nature que je voudrais avoir TOUS !!!
  • Comment j'aimerais mourir Satisfait !
  • L'état présent de mon esprit Saoul
  • La faute qui m'inspire le plus d'indulgence Toutes celles qui partent d’un bon sentiment
  • Ma devise Qui a bu boira

Pèté !

20h20, je rentre du boulot! Pèté le Père khoyot! Rond comme une queue de pelle! Ah bravo! 3 coupettes et hop, pompette!
C'est vraiment n'importe quoi! Même Julie tient mieux le coup!

28.9.05

03062001

Je suis parti un jour, pensant ne jamais me retourner
Je suis parti un jour, sûr de moi, de mon bonheur futur
Je suis parti un jour, épuisé de larmes
Je suis parti un jour, notre commun épuisé
Je suis parti un jour, te gardant près de moi, sûr de t'oublier
Je suis parti un jour, sûr que "nous" appartenait au passé
Je suis parti un jour, je ne cesse de me retourner
Je suis parti un jour, ton chemin a continué
..........

Il est parti un jour, il ne s'est jamais retourné

Mes très chers amis,

Vous qui me connaissez depuis un bout de temps, maintenant. Vous qui me fréquentez, qui avez l'habitude de me voir bouger, évoluer, bougonner, râler, manger, boire (surtout!). Vous qui m'êtes proches, ou relativement, et qui vous plaignez de ne pas avoir de mes nouvelles. Pourquoi n'en prenez-vous que via mon blog ou que par l'envoi furtif d'un mail sur mon adresse professionnelle?
Ne serait-il pas plus simple de décrocher votre téléphone et de composer mon numéro? Vous le connaissez pourtant et vous savez que mon télphone reste branché en permanence...
Nos amitiés sont-elles, elles aussi, devenues virtuelles?

Humeur # 11

Je vais bien. Merci.

Humeur # 10

J'ai devant moi un horizon de possibilités qui s'étale à l'infini

Allez juste un coup de pouce

Juste parce qu'au fond c'est un ami...
(et parce qu'il a décidé de sponsoriser le BGS)

27.9.05

Je me disais

Ben oui je me disais...

Tiens? N'irais-je pas encore me passer une petite soirée dans le Nord de la France ce week-end?
Quelqu'un est tenté? Si oui, écrire au bureau du journal ou laisser un com... :o)

S4L-27.11.2005

sera marraine du

26.9.05

Regarde un petit peuye...

Bonjour vous! Mmmmh? Qu'est-ce que c'est? Qui êtes-vous? Mmmmh? Raconte au monsieur.... Hein? Ben où allez-vous comme ça? Hein? Pourquoi tu me fixes comme ça pendant 2 heures pour partir subitement? Tu me le dirais bien?
Bon ben encore un coup dans l'eau!

Question # 7

T'aimerais-je encore? Ou, plutôt, ai-je, un jour, cessé de t'aimer?

25.9.05

Cosi profondamente

non ho mai avuto niente, io

Mais qu'est-ce qui se passe?

Qu'est-ce qui se passe ici???? Voilà que ce merveilleux site m'indique que les commentaires ont été désactivés sur ce blog! Mais j'ai jamais fait ça moi!!!! A la question "Autoriser les nouveaux commentaires sur ce message", la case "Oui" est cochée en permanence!!! Qu'est-ce qui se passe? Que faut-il faire? Quelqu'un peut-il m'expliquer?? Par mail éventuellement ;o) Je ne dirais pas que ça me désespère mais quand même... ça m'agace!

24.9.05

Des fois

Des fois, je reste là à m'interroger. Bêtement et stupidement comme j'ose seulement le faire lorsque je suis seul. Je suis blond des fois, profondément.
Parfois, je reste là, passif, inactif, béat. Je reste là et j'attends. Simplement, j'attends que quelqu'un daigne poser son regard sur moi. C'est assez présomptueux n'est-ce pas, s'estimer digne du regard de l'autre.
Parfois je reste là et je m'impose. Je happe, j'hèle, j'apostrophe et j'attends la réponse. Une espèce de "Hé t'as vu? C'est moi, j'suis là!". C'est assez lamentable, n'est-ce pas, s'estimer digne de la réponse de l'autre.
Souvent je reste là sans que rien ne se passe. Souvent je reste là, transparent, insipide. Au fond, c'est certainement ce que je suis...

Question # 6

M'aimerais-tu encore?

A Total Eclipse of the Heart

Turnaround
Every now and then I get a little bit lonely
And you're never coming around
Turnaround
Every now and then I get a little bit tired
Of listening to the sound of my tears
Turnaround
Every now and then I get a little bit nervous
That the best of all the years have gone by
Turnaround
Every now and then I get a little bit terrified
And then I see the look in your eyes
Turnaround bright eyes
Every now and then I fall apart
Turnaround bright eyes
Every now and then I fall apart
Turnaround
Every now and then I get a little bit restless
and I dream of something wild
Turnaround
Every now and then I get a little bit helpless
and I'm lying like a child in your arms
Turnaround
Every now and then I get a little bit angry
and I know I've got to get out and cry
Turnaround
Every now and then I get a little bit terrified
but then I see the look in your eyes
Turnaround bright eyes
Every now and then I fall apart
Turnaround bright eyes
Every now and then I fall apart
And I need you now tonight
And I need you more than ever
And if you'll only hold me tight
We'll be holding on forever
And we'll only be making it right
Cause we'll never be wrong together
We can take it to the end of the line
Your love is like a shadow on me all of the time
I don't know what to do and I'm always in the dark
We're living in a powder keg and giving off sparks
I really need you tonight
Forever's gonna start tonight
Forever's gonna start tonight
Once upon a time I was falling in love
But now I'm only falling apart
There's nothing I can do
A total eclipse of the heart
Once upon a time there was light in my life
But now there's only love in the dark
Nothing I can say A total eclipse of the heart
Turnaround bright eyes
Turnaround bright eyes
Turnaround
every now and then I know you'll never be the boy
you always you wanted to be
Turnaround
every now and then I know you'll always be the only boy
who wanted me the way that I am
Turnaround
every now and then I know there's no one in the universe
as magical and wonderous as you
Turnaround
every now and then I know there's nothing any better
and there's nothing I just wouldn't do
Turnaround bright eyes
Every now and then I fall apart
Turnaround bright eyes
Every now and then I fall apart
And I need you now tonight
And I need you more than ever
And if you'll only hold me tight
We'll be holding on forever
And we'll only be making it right
Cause we'll never be wrong together
We can take it to the end of the line
Your love is like a shadow on me all of the time
I don't know what to do and I'm always in the dark
We're living in a powder keg and giving off sparks
I really need you tonight
Forever's gonna start tonight
Forever's gonna start tonight
Once upon a time I was falling in love
But now I'm only falling apart
There's nothing I can do
A total eclipse of the heart
Once upon a time there was light in my life
But now there's only love in the dark
Nothing I can say
A total eclipse of the heart
(Bonnie Tyler, A Total Eclipse of the Heart, 1982)

Pourquoi?


Quelqu'un peut-il me dire pourquoi? Pourquoi Miro me laisse-t-il froid alors que Kandinsky me parle?

Envie

Envie de corps ou envie de coeur? Je ne sais pas trop. Envie de me sentir plongé un instant, même trop court, au milieu d'un film de Lelouch (que pourtant j'exècre). Juste besoin d'une rencontre magique. Juste un regard, un sourire et une attraction si forte et si puissante que, sans bouger, je serais transporté dans ses bras, bercé par ses baisers...

Week-end paisible

en perspective... Un peu de travail, beaucoup de repos, surtout du repos et puis aussi je crois que je vais végéter. Me jeter sur mon lit, bouquiner un peu puis aussi me repasser jusqu'à saturation une petite série que j'affectionne. Je ne relève pas le défi des 6 saisons en un week-end mais avec moi, on ne sait jamais ;o)

23.9.05

Humeur # 9

I feel exhausted...

Tant pis!

23 septembre.
C'est la fin de l'été! Ou du moins la fin officielle d'un été qui n'a jamais voulu pointer vraiment le bout de son nez... Tant pis, maintenant commence MA saison, l'automne! J'adore l'automne. Oh non pas pour les clichés débiles de balades en forêt à écraser les feuilles mortes qui jonchent le sol, non non non. Je suis juste un enfant de l'automne c'est tout...
C'est la fin de l'été... et puis c'est aussi, et largement, la fin du mois... Tant pis!

21.9.05

Perles # 1

Entendu à la télé :

"Tu as un avenir tout tracé derrière toi!"

20.9.05

Humeur # 8

Nuit de pleine lune, j'ai mal dormi... C'est la fête qu'il faut faire ces nuits-là, pas se préparer au labeur

19.9.05

De belles conséquences

Il y a un côté puéril et futile mais finalement tellement agréable à entendre son téléphone sonner et découvrir qu'à l'autre bout du fil se retrouvent des cadres d'autres services de la société que je quitte. Et que les paroles de ces personnes peuvent se résumer simplement en un "khoyot, es-tu sûr de ton choix? Sinon, il y a de la place pour toi chez moi!" On y trouve comme une saveur de fierté intense. On réalise qu'au fond on ne faisait pas si mal son travail. On est détendu et souriant de se voir convoquer auprès de la Direction Générale pour se voir proposer d'autres choses, à d'autres conditions (oh on va pas s'emballer non plus). Et là on est sûr d'avoir fait le bon choix, en déclinant poliment d'un gentil et doux "je vais y réfléchir" suivi d'un "même si ma décision était réfléchie". Quoi qu'il en soit, je savoure cet instant sans me prendre la tête et sans laisser mes chevilles (mon cou on est à Bruxelles!) s'enfler. Et me dis qu'il est bon de savoir que je pourrai toujours revenir sur ma décision si mon estomac crie famine...

18.9.05

Santé!

Ce week-end avait lieu dans une petite ville de l'Aube, Brienne-Le-Château, à deux fûts de champagne de Troyes, la Foire annuelle à la Choucroute. Je n'y suis pas allé. Pas cette année! Non non non. J'y suis allé une fois, il y a deux ans, emmené par un ami du cru. Et bien croyez-moi ou non, de tout le week-end, je n'ai pas vu UNE seule choucroute!!!! Cette foire annuelle ferait bien de se rebaptiser en "Beuverie au Champagne". Le temps de faire le tour de la ville et de goûter à tous les crus proposés par les petits producteurs, de finir par vous attarder chez l'un d'eux, Boulachain (c'est ça N.?) et vous vous retrouvez en train de danser la carmagnolle en chantant le Grand Jojo à tue-tête sans jamais plus pouvoir cacher que, depuis votre naissance, vous êtes bruxellois!

Le Soleil vient de se lever...

A quoi est-ce dû? Est-ce la fin de l'été? Est-ce à cause d'une surcharge iodique? D'un coup de soleil trop violent? Serait-ce la faute aux premières pluies violentes d'automne, aux premiers coups de froid qui nous poussent à nous blottir sous la couette? Que se passe-t-il? Ils sont partout! Je ne peux plus poser le regard, parler avec qui que ce soit, lire le moindre blog sans tomber sur cette affirmation. Je recherche la personne de ma vie!
Mais calmez-vous les filles!
J'ai l'impression d'être entouré d'un énorme manque affectif ambulant. On ne me parle plus que de ça. C'en est désespérant, véritablement! Tous semblent arriver à la même conclusion : ma vie ne sert à rien si personne ne m'attend chez moi. Allez! Bravo! Et vas-y que je rêve de ma vie Ricoré. "Il vient toujours au bon moment, avec ses pains et ses croissants, l'ami du petit-déjeuner,..." Là, je deviens fou! Suis-je à ce point anormal, débile ou infâme?
Oui! Je suis célibataire! Oui! Je le vis bien! Non! Je ne recherche rien de précis sentimentalement! Je n'exclus rien non plus, loin de là. C'est vrai que ça peut être agréable mais... il y a tout le reste! Bon sang, c'est quoi cette quête désespérée qui fait tout passer au second plan. Plus d'amis, plus de sortie, plus de dîner, plus de verre pris simplement entre potes, plus de délire, plus rien. Il ne reste qu'une chose : trouver à tout prix. Cesser les conversations parce qu'on voit passer quelqu'un, s'éloigner d'un groupe pour lancer des regards désespérés. Pitié! Quand on croise ce genre de regards, il ne reste qu'une envie, prendre ses jambes à son cou et partir (à toutes jambes -lol-)! Et quand, par miracle plus que par bonheur, on trouve, c'est s'accrocher comme une moule à un rocher pour se donner l'illusion d'un bonheur pas encore construit, c'est étouffer l'autre à lui donner besoin de fuir.
Doucement, doucement! Pas de précipitation! Où courez-vous comme ça? Respirez! Vivez! Et laissez faire les choses! Et puis, surtout, foutez-moi la paix! Lachez-moi les pompes! Si l'amour n'a rien d'une chimère, la course perdue, éperdue, que vous effectuez derrière lui ne sert qu'à vous enfoncez dans un malêtre d'opérette trop mal entretenu. En deux mots, ça lasse!

La Donna Cannone

Butterò questo mio
Enorme cuore
Tra le stelle un giorno
Giuro che lo farò
E oltre l'azzurro della tenda
Nell'azzurro io volerò
Quando la donna cannone
D'oro e d'argento diventerà
Senza passare per la stazione
L'ultimo treno prenderà
In faccia ai malignie ai superbi
Il mio nome scintillerà
Dalle porte della notte
Il giorno si bloccherà
Un applauso del pubblico pagante
Lo sottolineerà
Dalla bocca del cannone
Una canzone esploderà
E con le mani amore
Per le mani ti prenderà
E senza dire parole
Nel mio cuore ti porterò
E non avrò paura
Se non sarò bella come dici tu
E voleremo in cielo
In carne ed ossa
Non torneremo più
E senza fame e senza sete
E senza ali e senza rete
Voleremo via
Così la donna cannone
Quell'enorme mistero volò
Tutta sola verso un cielo nero
Nero s'incamminò
Tutti chiusero gli occhi
L'attimo esatto in cui sparì
altri giurarono spergiurarono
Che non erano mai stati li
E con le mani amore
Per le mani ti prenderò
E senza dire parole
Nel mio cuore ti porterò
E non avrò paura
Se non sarò bella come vuoi tu
E voleremo in cielo
In carne ed ossa
Non torneremo più
E senza fame e senza sete
E senza ali e senza rete
Voleremo via
(Francesco De Gregori, La Donna Cannone, 1983)

16.9.05

Info du Jour

"Claudia Melchers, 37 ans, a été enlevée lundi et libérée, indemne, jeudi. Elle est la fille du millionnaire Hans Melchers, qui a bâti sa fortune estimée à 460 millions d’euros dans l’industrie chimique. Ses ravisseurs exigeaient 300 kg de cocaïne comme rançon. "*
Mais où va le monde? LOL. Cette info me fait véritablement hurler de rire!
* Source La Libre Belgique, 16 septembre 2005

14.9.05

Swim For Life



Tous les ans, le dernier dimanche de novembre, le BGS (Brussels Gay Sport) organise le Swim For Life. Le Swim For Life (S4L) est un marathon de natation parrainé organisé pour récolter des fonds pour des organisations d'aide et de prévention du virus du SIDA.

Comment ça se passe?
Bien en règle générale LOL. En gros, pendant 6 heures, des nageurs se relaient et nagent sans relâche dans ce seul but.

L'an dernier, 21.337 € avaient ainsi pu être récoltés... On espère évidemment faire encore mieux cette année.

Le S4L 2005 aura lieu cette année le 27 novembre 2005. Comme l'an passé, j'y participerai et en appelle donc à la générosité de tous!

Plus de renseignements suivront en temps voulu. Mais si vous désirez nager ou simplement supporter le Swim For Life, n'hésitez pas à me le faire savoir... et n'hésitez pas non plus à faire circuler l'information...

13.9.05

JH CH

JH bien sous tous rapports (enfin je trouve) CH TRAVAIL si possible bien payé, intéressant, etc, etc... Conditions financières à négocier. Impératif: pas avant 9h du matin!!!!!!!

12.9.05

Bientôt...

Quel soulagement!







S.A. DXXXXXX
DXXXXX XXXXX– Unit Manager

Adresse
1030 Bruxelles

CC : PXXXX




Bruxelles, le 13 septembre 2005


DXXXX,

Concerne : Démission de mon poste de Service Advisor au sein de la S.A. D

Je te prie de trouver ci-joint copie de ma lettre de démission envoyée au Service des Ressources Humaines. Tu le sais, cela faisait quelque temps que mon ras-le-bol ne faisait qu’augmenter. Tu en connais les raisons, nul besoin de les développer plus que nécessaire.

Néanmoins, il est un point sur lequel je voudrais revenir. Ce qui a provoqué mon départ, outre l’accumulation d’inepties observées dans cette société ces 4 années et dont nous avons déjà longuement parlé, c’est avant tout le comportement de ton adjoint de gestion qui est en cause. Un conseil, D, apprends à garder ton chien en laisse. Son immixtion permanente dans le travail des autres alors qu’il n’a aucune idée de ce que ce travail peut représenter, son comportement général, par trop autoritaire, irrespectueux de la personne qui lui fait face, son arrogance, sa suffisance, ses méthodes dignes par moments de la dernière guerre, frôlant les limites du mobbying et dépassant régulièrement celles du tolérable, j’en passe et non des moindres, font de lui certainement la personne la plus honnie de ton unité. Je sais ne pas être le premier à t’en parler, ton immobilisme à cet égard n’entraîne, en sus du reste, qu’un mécontentement quasi général dans l’agence. On ne se méfie plus de lui, on se contente de le mépriser au fond de nous !

Comme annoncé dans mon courrier joint, je reste à disposition jusqu’à la fin de mon préavis légal, à savoir le 15 novembre 2005, et trouverai avec P une solution pour poser mes congés restant avant cette date. Cependant, si l’envie de me libérer plus rapidement de mes obligations vis-à-vis de D vous prenait, n’hésite pas à me le faire savoir.

Bien à toi,





khoyot

11.9.05

Ephémérides # 5

Bon Anniversaire, David!
(ai failli l'oublier alors que j'ai vu Paulette hier soir)

Ephémérides # 4

Bon Anniversaire, Philou!
(sorry Véro mais du coup j'ai pas oublié ton mari)

Il est 6h49, il faut dormir

Et toujours, et à nouveau ce vide, immense, profond. Mon coeur s'est raidi, fermé tel une huître. Rien. Plus rien. Je n'ai plus rien à dire. Je croise les gens, la foule, le monde, les appréhende sans effroi. L'émotion est éteinte, transformée en trou noir sentimental, pas l'ombre d'un quartz, l'horizon reste nu. Je me sens détaché de tout, détaché des autres, détaché de moi. Je me vois, m'observe, m'épie, me surveille. Je m'étonne encore de mes errements.
Il n'est plus rien qui me touche ou me blesse. Mon passé est loin maintenant et je le rencontre sans joie ni amertume. Tout ce qui se passe autour de moi m'est étranger et distant. L'impression que plus rien ne l'ébranle. Je redeviens poussière à l'intérieur de moi et doute du Phoenix qui se doit de sommeiller là-bas aux fins fonds de mes entrailles. Je blesse malgré moi sans m'en émouvoir. Et pourtant!
Et pourtant, il doit y avoir des étincelles. Et pourtant, il y a des miracles. Eux seuls me sortent réellement de ma torpeur. Eux seuls me permettent de puiser une force. Eux seuls... Et les autres? Quand ma poussière se recomposera, quand mon indigence se retransformera en présence, alors seulement, peut-être, les autres,... qui sait?
Dormir dormir dormir même sans rêve mais dormir dormir dormir
dormir dormir dormir

6-3 6-1

10.9.05

Le Monde avance...

Ce 10 septembre 2005 après-midi, était organisée à Bruxelles, dans le Parc du Cinquantenaire une manifestation qui a accueilli quelque 3.000 (waow) participants. Ce petit meeting était sobrement intitulé "Marche pour la Famille". La renvendication unique (inique???) était simple : non à l'adoption d'enfants par les couples homosexuels. Et, sous les derniers rayons de soleil de septembre, le comité, qui se dit politiquement totalement indépendant, a fait sa petite fête à la famille normale. Aux infos du soir, on a donc eu droit au petit florilège de bêtise et d'étroitesse d'esprit du genre "Oh vous savez, pour des parents normaux (sic) c'est déjà difficile de s'entendre. Alors pensez pour les parents homos...", etc, etc,... Et quand on interroge les organisateurs sur leurs accointances avec l'extrême-droite (pourtant présente), il y va bien entendu du déni offusqué. Et par rapport à l'homophobie plus que latente? Que nenni bien sûr! "Nous invitons nos amis homosexuels que nous respectons à se joindre à nous cet après-midi". Ben tiens! Elle va nous faire croire qu'elle a son char tous les ans à la Gay Pride sans doute?
Y a vraiment des baffes qui vont se perdre!

Vilain

Merci mon Vilain de m'avoir fait découvrir ce blog d'Agapi, cloche à fromage, un vrai moment d'éclats de rire répétés! Je m'en lasse pas. Donc si vous avez d'autres suggestions du genre, envoyez-les moi, je suis preneur!

I believe in angels

I have a dream, a song to sing
To help me cope with anything
If you see the wonder of a fairy tale
You can take the future even if you fail
I believe in angels
Something good in everything I see
I believe in angels
When I know the time is right for me
I'll cross the stream - I have a dream
I have a dream, a fantasy
To help me through reality
And my destination makes it worth the while
Pushing through the darkness still another mile
I believe in angels
Something good in everything I see
I believe in angels
When I know the time is right for me
I'll cross the stream - I have a dream
I'll cross the stream - I have a dream
I have a dream, a song to sing
To help me cope with anything
If you see the wonder of a fairy tale
You can take the future even if you fail
I believe in angelsS
omething good in everything I see
I believe in angels
When I know the time is right for me
I'll cross the stream - I have a dream
I'll cross the stream - I have a dream

(Abba, I have a dream, 1979)



C’est vrai que je suis un gentil moi!

Si on les avait laissé faire...

... mes parents auraient fêté leurs 35 ans de mariage ce lundi!

Pfffffiou on l'a échappé belle!

Ephémérides # 3

Bon Anniversaire, Véro!
(euh sorry pour le retard :-/)

Go on Kim!

Kom aan, Kimmeke! Nog meer één match om de wedstrijd te winnen. Ik twijfel niet! Deze zomer, ben jij de beste tennisspeler ter wereld. Nog juist een Franse om het te bevestigen en zal het gedaan zijn. Laat ons dromen! ;o)

9.9.05

Bergen - 1986


Comme tous les belges, je suis tombé en rue devant n'importe quelle librairie face à cette publicité pour un nouveau jeu à gratter de notre très bonne Loterie Nationale (vous savez celle qu'on n'a jamais eu l'idée d'appeler "La Belge des Jeux"), jeu qui s'appelle "La Bonne Etoile".
Et là, waow, scié j'étais, sidéré, médusé, stupéfait, ébahi, ahuri, hébété, aterré et mort de rire, bref, conquis! Chapeau bas! Evidemment, seuls les belges peuvent se délecter de cette pub mais elle est tout bonnement délicieuse. Sandra Kim, à savoir notre unique représentante ayant remporté le Grand Prix Eurovision de la Chanson en 1986, nous avait déjà montré dans une publicité télé pour des produits de friterie l'étendue de son autodérision; mais ici, elle frappe un grand coup! Bravo chère Sandra. On se souvient tous de votre première expérience télé en présentatrice de ce tant regretté "Dix qu'on aime", lorsque vous aviez décidé de vous comparer dans la chevelure à Desirless et à Jackie Quartz....
Mes hommages donc, chère Madame, maintenant vous me faites vraiment rire!

Humour de garagiste

La bielle de Cadix à l'essieu de velours


(air connu)

7.9.05

Marre des foireuses...

Euro Gay Party - Sept 10th

Saturday Sept. 10th 2005
23.00 PM -06.00 AM
@ CONCERT NOBLE rue d'Arlon 82 -1040 Brussels
DJ's Sylvie (Les Biches) & Luuuk (Merhaba)
Entrance : 10 €
Presale : 8 € ( www.fnac.be)

Carte postale

Anch'io mi piacerebbe di essere a Roma adesso!

6.9.05

Naze

Ah bon il n'y a rien de kitsch ou de naze sur mon blog et c'est dommage??? Hè bien on va voir ce qu'on peut faire mais... tant pis pour vous, faudra pas vous plaindre! :o))

5.9.05

Une folle envie de découvrir le monde. Qui me paye le voyage jusque La Rochelle?

4.9.05

Ayè!


Aaaaaaaaargh! Voilà c'est fait! Tous les articles postés sur mon ancien blog sont ici maintenant! Pfffffiou!!!! Je déménagerai pas 3 fois moi! C'est fou ce qu'on entasse hein! ;o)
Restent les commentaires... Je vais les faire revenir ici aussi (j'y tiens, certains sont tellement beaux et émouvants) mais doucement hein les filles, un peu de patience... Ca arrive! Sur ce, moi, je vais voir la retransmission des matches de l'US Open...

Humeur # 7

Moi je m'en fous, j'ai mon badge d' EMMA!

Next>>


Qui est allé à la Next>> hier soir? Comment était cette première soirée au Vaudeville? N'est-ce pas un peu étrange pour une soirée trop à l'étroit d'abord au Recycl'art puis à l'étroit à la Raffinerie de terminer dans une salle certes mythique à Bruxelles mais encore plus petite? Combien d'heures de file? Etc... etc... J'attends vos coms...

Sur un site de rencontres

Je me promenais l'autre jour sur un site de rencontres gay un peu par habitude et surtout pour répondre aux messages laissés par les gens avec lesquels j'ai pris l'habitude de discuter quand soudainement "driling" (petite sonnerie annonçant l'arrivée d'un message dans la partie dial). Curieux comme je suis, je termine le message que j'écrivais, je l'envoie et m'empresse d'aller voir ce qu'on me veut.
  • POFTYP : Salut :o) cmt va?

Je ne connais pas ce pseudo. Qui est-ce? Je clique sur le lien me permettant d'aller jeter un coup d'oeil au profil et... quelle surprise! Quelle horreur plutôt! La photo d'un homme d'un quarantaine d'années sur la plage, le maillot gonflé (une paire de chaussettes pour faire croire que???). Bref, je laisse échapper un gros "BEAAAAAARK!" Mais bon je suis poli, je réponds donc mais brièvement:

  • KHOYOT : Slt bien merci

J'espère que la brièveté de ma réponse aura eu raison de l'audace du gaillard... Que nenni!

  • POFTYP : Cool! Tu travaillerais pas chez D.? (le nom de mon employeur)
  • KHOYOT : Euh oui!
  • POFTYP : Hé bien tu caches bien ton jeu toi! ;-) Et ton collègue M. aussi? :-P
  • KHOYOT : (en moi-même : qu'est-ce que j'y peux moi si je suis pas une grosse folle tordue, pauvre tache va!) Non, M. rend sa femme et ses 2 enfants heureux!
  • POFTYP : Waow! J'aurais jamais cru que je te croiserais ici.
  • POFTYP : Dis! t'aurais pas envie qu'on se rencontre
  • KHOYOT (toujours poli) : Ben c'est que j'ai pas trop le temps là
  • POFTYP : Allez pas ce soir mais demain tu fais quoi?
  • KHOYOT : Je suis pris toute la semaine et puis je ne crois pas que ce soit une bonne idée
  • POFTYP (ne se mettant pas en cause) : Mais enfin pourquoi? T'es plutôt mimi faut pas être timide
  • POFTYP (ne doutant de rien) : Allez ! Et puis on se connait déjà faut pas avoir peur
  • KHOYOT (abasourdi): Je n'ai pas peur, je n'ai pas envie c'est différent
  • POFTYP : Comment ça pas envie?
  • KHOYOT ("non mais tu t'es vu??") : Ben non pas envie
  • POFTYP : Je ne te comprends pas. T'inquiète je ne dirai rien à tes collègues...
  • KHOYOT ("et en plus il est c**") : Bon! On va être clair ou tenter de l'être. JE NE SUIS PAS INTERESSE!!!!
  • POFTYP : Pas intéressé? Mais c'est pas très sympa! T'es plus sympa au boulot, tu me souris toujours
  • KHOYOT : Je travaille en service clientèle, c'est mon métier de sourire aux clients
  • POFTYP : Ben pourquoi tu le fais pas ici
  • KHOYOT : Parce qu'ici je ne sais pas si tu as remarqué mais il s'agit de ma vie privée, pas de mon boulot. Je ne suis sympa qu'avec qui j'ai envie de l'être
  • POFTYP : Oh! Quel grognon!
  • KHOYOT : Pas grognon mais pas prêt de travailler en sus de mes heures! Si t'es pas capable de comprendre ça...
  • POFTYP : Oh ben je viendrai plus chez D.
  • KHOYOT: Tant pis pour D. Je suis pas en représentation! Ciao!

Si maintenant il faut en plus que je fasse des courbettes à tous les crétins que je croise sous prétexte qu'ils peuvent être l'un de mes clients, suis pas sorti de l'auberge moi! J'ai relu mon contrat, c'est pas dedans!!! ;o))

Les petits bateaux

Pourquoi le temps qui passe
nous dévisage et puis nous casse ?
Pourquoi tu restes pas avec moi ?
Pourquoi tu t'en vas ?
Pourquoi la vie et les bateaux
qui vont sur l'eau ont-ils des ailes ?
Pourquoi les avions s'envolent
bien plus haut que les oiseaux ?
Pourquoi que les étoiles
sont-elles là-haut suspendues ?
Pourquoi le ciel est si haut ?
Pourquoi alors ?
Et un autre jour s'en va
tourne et tourne et ne s'arrête pas
et un autre jour s'en va
dans cette petite vie
je voudrais pas crever d'ennui
Regarde le vent emporte tout,
même ce qu'il y a de plus beau
et les sourires et les enfants
avec les petites bateaux.
Pourquoi même
les nuages veulent pas rester ici ?
Si j'étais eux je marcherais vite
je ferais pas d'économies
Et un autre jour s'en va
tourne et tourne et ne s'arrête pas
et un autre jour s'en va
dans cette petite vie
je voudrais pas crever d'ennui

(Raphaël, Les Petits Bateaux, 2005)

Gnwqi seauton

Question # 5

Bon, France! On se voit quand?

Ephémérides # 2

Bon anniversaire, Mélanie!

Question # 4

Peut-on s'arrêter de rêver?

3.9.05

Café bouillu....

EMMA - Saison II


Soirée de lancement ce soir de la deuxième saison du site www.emma-online.com au Mirano Continental à Bruxelles, à partir de 22h00. Avec au programme la présentation du premier court-métrage d'Emma Emma Goes To Cannes. La diffusion du film sera suivi dès minuit de la soirée Dirty Dancing

Pour recevoir votre invitation envoyez un mail avec vos nom et prénom à event@emma-online.com . Pour ceux que ça intéresse, n'hésitez pas...

Ephémérides # 1



Le petit pisseur fête ses 600 ans aujourd'hui.

Pour en savoir plus sur lui, c'est par ici

Humeur # 6

Et de plus en plus, cet éternel besoin de solitude...

Une Soirée Lilloise

Quelle idée, vraiment quelle idée ! Je suis monté dans ma voiture, le plein fait et me suis lancé sur l’autoroute.
20h04. Je me gare. Lille, capitale des Flandres, carrefour européen. Découverte.
Ce n’est pas la première fois que je me rends dans cette ville, à chaque fois pour y rencontrer un ami ou une connaissance. Ici, je suis seul et resterai seul dans l’unique but de découvrir cette ville que je ne connais pas. Je coupe le contact, sors de ma voiture. Je vois les vitres froides d’Euralille et commence ma ballade par là. J’ai entendu tellement de bien de cette nouvelle construction. Je l’observe. Bof ! L’architecture a le seul mérite de marquer une époque, je n’adhère pas mais je n’y connais rien. Le bâtiment de vitres reste terne malgré le soleil estival et tout à son pied semble triste malgré l’effervescence d’un vendredi soir.

Je continue, je traverse direction la gare de Lille Flandres. Trois combis de CRS veillent au grain, des véhicules de police, des policiers à pied, la ville semble assiégée, certainement l’effet Sarkozy. Ca y est, je suis du coup victime du sentiment d’insécurité. Comme quoi, la présence policière n’est pas faite uniquement pour rassurer la population. Un besoin à assouvir, je descends aux toilettes de la gare. Un papier nous indique les horaires d’ouverture, les toilettes ferment à 20h30, il est 20h23 la préposée est partie en week-end. J’avais oublié que la fonction publique française avait ce sens de la ponctualité que seules l’administration et la bureaucratie peuvent nous inculquer. Tant pis ! Avançons. C’est apparemment l’heure de pointe, les gens se pressent en rue, les joues rougies par l’effort de marche consenti sous la chaleur. Je croise des effluves mélangées, peu agréables à mon nez pourtant pas si délicat.

Les gens semblent porter toute la misère du monde. Il y en a de toute sorte ; des grands, des petits, des maigres, des gros, des "fashionistas", j’aperçois beaucoup trop de Britney Spears ; trop de couleurs, trop de lignes, pas assez de goût. Tous suivent leur route, tête baissée. Certains se parlent, aucun ne sourit. Quel drame y a-t-il dans le Nord ? Quel malheur abattu ? La pauvreté est tangible, dicible, évidente.

Parvis Saint-Maurice. Une façade d’église rénovée ou presque. Des gens du voyage se parlent appuyés sur la portière de leurs camionnettes. Un éclat de rire. Enfin ! Un clochard assis sur le seuil d’une porte, un voisin qui sort :
- Y a du poulet ! Entrez !
- Non
- Allez, venez !
Lille la Généreuse. Lille la Sociale. Nous sommes dans le Nord, le bastion est de gauche. Je m’émeus. Je me surprends à commencer à aimer la ville.

Mes pas me portent dans les méandres des rues commerçantes encore peuplées de ce que je crois être le Nouveau Lille. Des restaurants épars commencent à se remplir et les gens déambulent sans vergogne dans leur cité. Premier regard croisé, soutenu, première flatterie et seul sourire obtenu et lancé. Décidément, cette ville est surprenante. Il fait bon à Lille en ce vendredi soir, les pantalons et les jupes sont courts, parfois trop. L’air est présent, on est loin de l’étouffement de chaleur tel qu’on le connaît à Bruxelles. A croire que Lille est un port. Je continue d’errer, lentement. La terrasse d’un resto italien semble m’ouvrir les bras. "Pourquoi pas ?", me dis-je. Je me ravise en observant la taille et la chevelure trop blonde du personnel de l’établissement. Simple réflexe.

Je continue et atteinds une place où est installé un podium RTL. Le podium est vide, pas la place. Personne ne s’inquiète de cette fontaine qui ne coule plus que pour les oiseaux. Je traverse. Place du théâtre. Des restos bondés et un brouhaha terrible. Lille la Vieille. Enfin. Les rues sont un dédale pour moi. Je ne reconnais rien. Je n’ai pas de plan. Les passants se parlent dans un français que je ne maîtrise pas et j'ai pour seul repère l’endroit où j’ai abandonné ma voiture. La retrouverais-je ? Je n’en suis pas certain.

J’observe les maisons du Vieux Lille et remarque le contraste flagrant entre les deux "villes". Lille ici est flamande, trop flamande. Les briques rouges des façades me rappellent celles utilisées dans nos régions. Lille était française il y a deux minutes à peine. Partout, je regarde et m’interroge. Lille se chercherait-elle ? Je ne ressens pas d’âme de la ville. Française ? Flamande ? Riche ? Pauvre ? J’ai le même sentiment ici que dans les villes hennuyères et celles du bassin mosan. L’arrogance de la richesse minière perdue et l’étalage des doutes sur son avenir. J’étouffe ! Je ne suis pas chez moi ici. Je suis étranger à ces gens à ce monde à cette ville. Nous ne nous apprivoiserons pas, du moins pas ce soir.

Je refais le trajet en sens inverse, ma marche est plus soutenue. Il faut que je parte. Il est 21h17, je ferme la portière de ma voiture, je souffle. Je reprends l’autoroute en direction de Bruxelles, prends mon téléphone. Appeler Michele, j’ai besoin de rire. Une soirée, 224 kilomètres aller-retour. Je suis chez moi, soulagé !

Parce que c'est encore et toujours moi...

Continuons!

Après 1 mois de bons et loyaux services sur u-blog, je vais, je crois déménager mon petit blog de rien du tout ici sur blogger.
En réalité, c'est ici que j'avais commencé à le créer mais je ne sais pourquoi, je suis parti vers d'autres contrées...
Me voici donc de "retour" à la maison... on verra...

1.9.05

Le mot "fin" n'existe pas

De la tristesse

On m’a fait le reproche d’entretenir un blog bourré de douleurs et de tristesse. Comme si on ressentait un immense besoin d’amour, une éternelle quête de reconnaissance. Je ne parviens néanmoins pas à le concevoir de la sorte. Je n’ai jamais eu le sentiment de dégager autant de tristesse, pas en règle générale et encore moins ici. J’étais d’autant plus surpris par cette réflexion qu’elle me venait directement d’une des personnes qui m’est le plus proche.

Mon blog est-il si triste ?

Sans avoir la prétention de faire de l’humour de haut vol, j’ai beau le relire, je n’y vois que peu de tristesse. Il y a même des moments où les sourires se font beaucoup plus francs.

Ceci étant dit, je me dois d’admettre qu’il est plus aisé d’exprimer son ressenti de façon plus mélancolique et que les termes d’expressions plus douloureuses me viennent plus aisément. Sans être trop pédant, exprimer l’éclat de rire a un côté plus difficile, plus malaisé et ma plume s’accommode mieux de la douleur certes.

Mais que les inquiets se rassurent, ma petite vie m’apporte bon nombre de satisfactions et de joies et, globalement, je crois que je suis, malgré mes innombrables râleries et actes de dépit, plutôt joyeux. Je ne perdrai jamais cet éternel besoin de rire de tout et avec tous….

Protège-moi

C'est le malaise du moment
L'épidémie qui s'étend
La fête est finie on descend
Les pensées qui glacent la raison
Paupières baissées, visage gris
Surgissent les fantômes de notre lit
On ouvre le loquet de la grille
Du taudis qu'on appelle maison

Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me
Protect me
Protège-moi, protège-moi
Protège-moi, protège-moi
Protège-moi, protège-moi
Protège-moi, protège-moi
Protège-moi, protège-moi


Sommes nous les jouets du destin
Souviens toi des moments divins
Planants, éclatés au matin
Et maintenant nous sommes tout seuls
Perdus les rêves de s'aimer
Le temps où on avait rien fait
Il nous reste toute une vie pour pleurer
Et maintenant nous sommes tout seuls

Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me
Protect me

Protect me from what I want (Protège-moi, protège-moi)
Protect me from what I want (Protège-moi, protège-moi)
Protect me from what I want (Protège-moi, protège-moi)
Protect me
Protect me
Protège-moi, protège-moi
Protège-moi, protège-moi

Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me
Protect me

Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me
Protect me

Protect me from what I want

Protect me from what I want
Protect me from what I want
Protect me
Protect me, protège-moi

(Placebo, Protège-moi, 2004)