Il y a 175 ans,
Léopold Ier, premier roi des Belges, prêtait serment et montait sur le trône de Belgique, en roi sans couronne pour un pays sans âme. Il s'appelait encore Léopold de Saxe-Cobourg Gotha, prince allemand, protestant, d'ancien régime, venant régner sur un Etat libéral petit-bourgeois catholique qu'il méprisait pourtant.
La trahison des idéaux révolutionnaires des Gendebien, Ducpétiaux, Jottrand et autres Van Meenen était alors consommée, consacrée. Le Congrès avait sifflé la fin de la récréation et cédé à bon nombre de revendications de la noblesse, propriétaire foncier, et du haut-clergé. Il faudra encore attendre 1848 pour que certaines mesures véritablement démocratiques et populaires soient prises sous la menace de la montée révolutionnaire qui se développait en Europe. 175 ans après, l'idéologie qui avait permis le départ de Guillaume Ier reste encore vouée aux gémonies. Dommage ! J'ai beau aimer mon pays (même si je ne suis belge que par hasard), je reste convaincu que seule la République est gage de démocratie pure.
La trahison des idéaux révolutionnaires des Gendebien, Ducpétiaux, Jottrand et autres Van Meenen était alors consommée, consacrée. Le Congrès avait sifflé la fin de la récréation et cédé à bon nombre de revendications de la noblesse, propriétaire foncier, et du haut-clergé. Il faudra encore attendre 1848 pour que certaines mesures véritablement démocratiques et populaires soient prises sous la menace de la montée révolutionnaire qui se développait en Europe. 175 ans après, l'idéologie qui avait permis le départ de Guillaume Ier reste encore vouée aux gémonies. Dommage ! J'ai beau aimer mon pays (même si je ne suis belge que par hasard), je reste convaincu que seule la République est gage de démocratie pure.
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