20.7.06

en plein doute

Peiné, tu doutes, il fuit. A chaque fois, le scénario, toujours le même, le même traveling, la même rengaine, le même discours, c'est ressassé, digéré, ingéré, presque vomi.

Et la nuit, doucement, tu t'endors, soumis au regret des bonheurs passés, échappés, esquivés; de cette douceur qui t'échappe, que tu n'as pas pu savourer.Tu pleures, tu vois ! Toi, l'homme idéal, trop fragile, trop vincible, trop généreux. Généreux de toi, en pleine abnégation personnelle, tu préféreras toujours te perdre au risque du bonheur de l'autre. Et moi, qui n'ai pu, qui n'ai voulu te garder, je te vois et te sais souffrir. Et moi qui égorgerais volontiers le premier qui te blesse, je t'ai fait mort en son temps. Et toi, égorgé, écorché, tu poursuivras, tu seras roi !

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