30.7.06

eligere

Refuser de souffrir, c'est se fermer aux autres, c'est épouser l'ermitage et souffrir davantage. Qu'importe que le bonheur ne soit que passager ou éphémère, s'il est vécu pleinement, dans la sincérité de l'instant. Et si mes choix de vie impliquent une souffrance, partagée ou unique, cette souffrance-là ne sera jamais que minime au regards des partages et de la plénitude des sentiments émis.
La vie n'est que ça, une succession de choix, de portes que l'on ouvre et referme. Ils peuvent être douloureux ou heureux, ils ne peuvent qu'être heureux quand on peut les sentir, quand on parvient, enfin, à les prendre en plein accord avec soi.

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Anonyme a dit...

Ca ressemble très fort à un truc que j'aurais écrit. Au moins, pour le fond en tout cas. Aimer, c'est accepter le risque de se faire blesser par l'autre, puisqu'il faut s'ouvrir à lui. C'est laisser rentrer un étranger dans son intimité, avec la possibilité qu'il y saccage tout.

Sandwichman a dit...

Oui, je trouve ça juste... "C'est laisser rentrer un étranger dans son intimité, avec la possibilité qu'il y saccage tout." mais je trouve que c'est aussi le contraire, entrer dans la vie d'un étranger, en risquant de le démolir au final, mais en espérant construire avec lui un édifice solide et résistant au temps... Mais ça ne fonctionne pas toujours, enfin, presque jamais plutôt...

Anonyme a dit...

Je reconnais, ça vient de l'album de la maturité!!! Aaaah Madonna quelle spiritualité.