7.11.05

Champagne!

Fin de week-end et se rendre compte que son horizon ne s'est pas élargi... Sentiment bizarre d'enfermement voulu, recherché. Le temps passe si vite!
Qu'à cela ne tienne, il y a des choses à faire le dimanche soir dans mon village, que diable! Mon téléphone, où ai-je mis mon téléphone? Julie! Viens ma blonde, viens, allons boire! Où donc? Mais là voyons, il n'est pas 20 heures, le monde devrait y être! Quel monde? S'il te plaît, ma Julie adorée, ne joue pas ta moule à p**** qui n'en veut plus... Oui, nous irons là où les Ziggys, les tatas se rejoignent! Nous fréquenterons de l'homo ce soir...
Quelle ne fut pas notre surprise lorsqu'en payant notre entrée, on nous affubla d'un énorme autocollant: 607 pour elle, 606 pour moi!
- C'est message Party! nous lança-t-il fièrement!
- Mais on n'est pas là pour s'envoyer des messages que diable, on est là pour s'amuser
- Ben c'est comme ça qu'on s'amuse aujourd'hui!
Folle jeunesse...
Bon! Regard complice entre une blonde et un barbu, large sourire, on s'est compris : où est le bar?
Ah! Ca fonctionne par tickets, génial! Première attente au guichet des tickets... et là, devant nous, sautillant, souriant, Nico himself!
Y avait longtemps... Grands sourires et questionnements d'usage. Puis un silence mêlé à un sourire gêné.
Nous n'avons jamais été bons en public, ni lui, ni moi. Comme si nous n'avions rien à nous dire. Le silence est pesant et chacun semble chercher une excuse pour rejoindre son groupe tout en gardant une envie, un désir de rester, de trouver LE sujet de conversation, celui qui n'est ni trop intime ni trop banal, nous ne le trouverons pas ce soir.
Nous ne sommes décidément pas bons en public. A voir, nos soirées en tête-à-tête ne sont guère plus animées mais, là, nous n'avons rien à prouver. La gêne qui s'installe semble malgré tout extérieure. Elle semble vouloir dire aux autres "Hé! Celui-là a compté et compte encore! Nous ne sommes pas deux étrangers!".
Le voir, néanmoins, me fait plaisir et le plaisir que je sais, que je vois, que je sens réciproque me ravit et me comble. Evitons cependant l'éternelle question "On se voit quand?", le "bientôt" ne nous satisfera pas ce soir...
Allez, viens Julie, prenons nos bières et installons nous à la table, à l'autre bout de cette salle, par miracle, tout en longueur et commençons nos délires. Envoyons-nous des messages douce Julie et rions de bon coeur. La soirée nous appartient désormais.

2 Partage(s):

Anonyme a dit...

J'aime bien Julie, fais lui de gros bisous...

khoyot a dit...

elle t'aime bien aussi. radio Julie a fait du bruit d'ailleurs... tout qui ne t'a pas vu te décrit mieux que moi ;o)