I don't believe anymore
Je ne trouve pas. J'ai beau chercher, partout, au plus profond de moi. Je tourne et me retourne sans cesse, rien n'y fait. Le sommeil est là, palpable au bout de mes doigts mais refuse de me prendre. Ma nuit sera blanche. De bien des façons. Je me retourne encore et encore dans ce lit froid. Je gêne le chat qui, las de ronronner abandonne mon sommier pour ses jeux... et ses bruits. Et la colère m'envahit. Je gamberge. Mal. Me ronge, me mords les doigts de tout. Je fais valser un à un mes oreillers. Me retourne et me cogne la tête au mur.
Je suis un déçu de la vie, un dépité de l'amour. Je m'aigris chaque jour davantage et finirai seul... c'est bien parti. Le froid de la nuit m'envahit et me glace le sang. Je n'en peux plus. Je sue dehors et me sens mourir au-dedans. Le silence, profond, me pénètre. Ma vie est une solitude et l'huître que je suis referme un peu plus sa coquille... vide. Je voudrais m'offrir sans détour. Je voudrais apprendre à ne pas détruire. Ma vie n'est que déchirements et peurs. Je suis un déçu de la vie. Je ne crois plus.
6 Partage(s):
mon lolo, ça vaut bien la peine de traverser tout Bruxelles en pleine nuit, moi croyant mourir à chaque tournant, pour te retrouver dans un tel état de morosité... En tout cas, tu es très beau (sur la photo).
Farouchka
Resiste!! prouve que tu existes
empiro
Mes journées sont également souvent des nuits blanches.. Et ben oui, c'est un autre rythme que je découvre depuis un certain temps. Tu connais ma vie. J'ai commencé par me ronger, comme toi. Désormais, petit à petit, je prends le temps d'éffacer mes peurs, mes angoisses, me connaître, m'apprécier (pas facile). Et le présent laisse place à un avenir plus serein. Ne perds pas le fil l'ami,une chose à la fois, je suis là, tu le sais. Bizzz
je le sais et au fond de moi je sais que j'en abuse! 2 messages de 2 êtres vraiment chers sur ce post... j'aime!
oui 2 etres chers et qui le prouvent, c'est deja beaucoup. crois moi tu as de la chance... l anonyme du 3 eme qui certes ne te connait pas
empiro
effectivement, nous ne nous connaissons pas. Tes passages répétés ici sont pourtant remarqués, Empiro. Mais peut-être ferons-nous connaissance. Tu sais qui je suis, l'inverse n'est pas vrai...
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