19.11.05

De l'auto-censure

Suis-je à ce point impudique que je suis, dès lors, totalement incapable de m'auto-censurer? Je ne sais pas. Je crois qu'au fil du temps, j'ai appris à connaître mes limites, les limites de mes pudeurs, de mes craintes, de mes plaisirs aussi. Je me dévoile rapidement et tente assez régulièrement d'éviter la représentation. Du moins, je le crois.
L'étalage somme toute facile naît d'une chose inhérente à ma personnalité. Je déteste les non-dits, les mauvais silences qui respirent la lâcheté. J'aime que les choses soient claires, dites, énoncées. Quitte à les ressasser sans relâche. Je n'aime pas les fuites que j'assimile volontiers à l'hypocrisie. J'affronte. Sans doute mal, ai souvent le tort de prendre les gens à rebrousse-poils mais j'ai besoin de voir, lire, entendre les choses pour les clarifier dans mon petit esprit. Je ne crains pas pour autant l'indicible, je l'abhorre tout simplement. J'appréhende le silence comme si l'on se jouait de moi, de mes sentiments, je le maudis même si j'accepte le fait que bon nombre de choses doivent être tues.
Donc, sans doute, manquè-je d'auto-censure sur bien des plans, mais j'en demande, j'en réclame, autant à tout qui m'est proche et à tout qui m'approche...
Que les choses soient bien claires... C'est aussi grâce à ça que j'avance!

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Anonyme a dit...

Tout cela me semble sain et normal... Nul besoin de te questionner davantage... Dans un monde d'artifice et d'apparence, il est bon de retrouver la sincérité. D'être rassuré par le VRAI.