30.4.06

Fichu temps !

Force est de constater que pour le verre en terrasse, ça me semble un peu compromis...

A mon opérateur de téléphonie mobile

BASE s.a.

Service Clients (particuliers)

Rue Neerveld 105

1200 Bruxelles

Bruxelles, le 2 mai 2006

Messieurs,

Concerne :

N° de client XXXXXXXX. Nos relations commerciales (suite… et fin !)



Si ce n’est déjà fait, vous allez recevoir sous peu, une demande d’un opérateur concurrent concernant le transfert de mon numéro de téléphone. Merci d’y répondre sans délai. Ce fait ne constitue guère une surprise en votre chef, nous en avons longuement discuté (et si la personne qui lit ces lignes s’interroge, allez voir l’historique de mes plaintes, vous comprendrez !).

Je vous prie donc, par la présente, de clôturer mon compte chez vous dès réception de la demande de transfert et de me faire parvenir votre facture finale. Le payement de cette facture, ainsi que de celle que vous venez de m’adresser, sera bien évidemment soumis à mon approbation après analyse complète. Les irrégularités observées dans les dernières factures en sus des soucis techniques et des défaillances commerciales de vos services me contraignent à vous quitter et à agir de la sorte. Je vous informerai donc de façon détaillée des erreurs observées dans chacune des factures depuis que je suis abonné chez vous. Une fois ceci réglé, la somme due vous sera versée dans un délai raisonnable.

Notez néanmoins que depuis plus de dix-huit mois j’attends de votre part un remboursement d’un trop perçu. Vous admettrez aisément, dès lors, qu’un délai équivalent pour le versement du montant qui sera établi n’aura rien d’incongru.

Bien à vous,

khoyot

Nouveau combat syndical : la météo à la solde du patronat

Dimanche, nébulosité variable avec à certains endroits un risque d'averses, voire d'orages. Des chutes de neige ont également été constatées dans la matinée en Ardenne. Le temps sera par contre généralement sec sur l'ouest du pays, avec quelques éclaircies. Un vent faible à modéré de secteur ouest, mais de secteur nord-ouest à la Côte, soufflera dans la journée. Les températures moyennes seront de 7°C en Haute Belgique et de 11°C ailleurs. Dimanche soir, les éclaircies seront plus régulières. Les nuages réapparaîtront toutefois dans la soirée avec l'arrivée d'une perturbation et des périodes de pluie feront leur entrée depuis la Côte. Les minimas seront proches des 0°C en Ardenne, des 3°C en Campine et des 5°C à l'ouest du pays. Lundi, la pluie ne quittera pas le pays même si le temps sera plus sec à la Côte dans l'après-midi. Un vent modéré, à plus fort à la Côte, soufflera de secteur sud-ouest et les températures moyennes oscilleront entre 11 et 13°C. Prévisions pour la période de mardi à vendredi: retour d'un temps sec et ensoleillé. Les températures atteindront les 20°C mardi, avant de monter jusqu'à environ 23°C en fin de semaine. (VAD)

© BELGA





Il faut agir !!! Et vite !!!!

Gros chieur !

Au risque de passer pour un gros chieur (au fond qu'en ai-je à fiche ?), je reste vigilant sur bien des points. Ainsi, si la caissière du Delhaize se trompe, ne fût-ce que de 0,01 €, je lui demande de rectifier. J'applique, en grandes surfaces, le principe du prix affiché = prix payé ! Et peu m'importe que la file derrière moi soit longue ou courte, c'est un principe auquel je refuse de déroger. Qui plus est lorsque je suis de mauvaise humeur. Cette caissière d'hier, cette pimbêche mal fagotée aux allures de poissonnière, m'avait déjà énervé par son manque de courtoisie et sa manière hautaine de s'adresser aux clients qui me précédaient, les accusant presque de vol suite à leur erreur au self-scanning; alors, je ne fus donc pas aimable lorsque je lui annonçai l'erreur de prix sur l'un de mes produits. Le préposé aux prix dudit rayon mit du temps, beaucoup de temps avant d'arriver, et la file, déjà longue de se prolonger. Puisqu'il confirmait le prix enregistré, je me fis donc un devoir de l'accompagner pour lui montrer son affichage. Là une cliente dans la file, excédée m'adressa un charmant "Vous voulez un euro ? Qu'on avance !" auquel elle se vit répondre un cinglant "C'est un principe, madame ! Et puis, garde ton euro pour nourrir tes mômes, t'en as plus besoin que moi !". Résultat des courses, le prix fut rectifié et je me suis fait une bonne paire d'ennemis. Je n'en suis pas fier, certes, mais j'en ai marre de me laisser faire sur tout !

Gros fade !

Ce samedi matin, je me suis levé tôt (pour une fois) et plein de courage. Le programme de la journée était chargé; au menu courses (un delhaize un samedi faut-il que je n'aie pas eu le temps d'y aller en semaine pour oser l'envisager), rangement chez moi (en profondeur, il est temps) et un brin de nettoyage avant d'aller dîner avec des amis.
Je suis content de moi ! J'ai fait mes courses, fait tourner le lave-vaisselle et aspirer la salle de bain ! Je suis vraiment une grosse feignasse !

29.4.06

Envie de ...

Oui ! J'ai envie, vraiment ! Envie de tomber amoureux, envie d'avoir quelqu'un près de moi, avec qui je me sente bien; envie de douceur, de tendresse mais aussi de cette légèreté que l'on ressent lorsque l'autre vous sourit, tout simplement. Oh ! Je sais, j'en vois déjà qui ricanent. Je sais, je ne l'ai que trop répété, je ne suis ni en manque, ni en recherche. J'ai juste envie de savoir que quelqu'un pense à moi pendant que je souris benoîtement en pensant à lui. Il y a des périodes comme ça. Je n'en ai pas honte. Seulement, les efforts à fournir pour y arriver me fatiguent d'emblée. En fait, je crois que je voudrais que, du jour au lendemain, cela m'arrive tout cuit dans ma petite assiette. Il faudrait que cet après-midi, ce soir, je rencontre quelqu'un et que, cosi subito, ce soit comme si je le connaissais depuis des années, que l'on soit installé, que je sois accoutumé à son odeur, à ses gestes; que, clac, je ressente ce sentiment de sécurité qu'on éprouve lorsqu'on est installés. Toute la période de construction m'énerve, rien que d'y penser. Mais j'ai envie de lire, d'entendre, de savoir que je compte à ce point pour quelqu'un qu'il pourrait donner sa vie pour moi, et réciproquement. Peut-être un des effets secondaires de ces rayons de soleil qui dardent.

Mais, soyons honnête, ça ne m'empêche pas de vivre ni de dormir. J'ai envie de tomber amoureux, je suis séduit par l'idée, c'est tout ! En toute franchise, j'en ai autant envie que de gagner à l'Euromillions. L'idée me plaît, me fait presque rêver, mais faire valider mon bulletin m'emm... !

28.4.06

Aphorismes # (j'sais plus combien)

En cette fin d'avril, je me suis découvert de plein de fils car je ne sais pas si, en mai, je pourrai faire ce qu'il me plaît...

27.4.06

Il ya des mots...

Hé oui, encore !

Mot du jour :

Cosmogonie


Allez ! A vous ! ;o)

Ca marche !!!

Ca valait la peine ! C'est facile, juste un lien à mettre dans votre colonne et hop ! plus de spam !!! Je garde !!!!


26.4.06

La roue et la fauche


Le décès de quelqu'un, a fortiori de quelqu'un de relativement proche, apporte toujours son lot de questionnements, souvent biaisés par l'absence de recul, par la trop grande implication qu'on y met, qu'on veut y mettre.
Tout d'abord, il y a l'âge, la jeunesse. Il était jeune, très jeune, trop jeune, à peine plus âgé que moi. Un âge où l'on se refuse encore à imaginer son avenir derrière soi, la vie s'ouvre et s'offre à peine à soi, on en a pleine conscience. Comme un souffle d'injustice qui envahit l'espace.
Ensuite, il y a les conditions. Pas un 'banal' accident, pas un meurtre, la maladie, la fatalité, l'inéluctable. Plusieurs années de maladie cachée pour un résultat (beaucoup) trop rapide, pour des conséquences trop grandes, pour... rien !
Puis, il y a ceux qui restent. Qui ne savaient pas, qui restent plantés là, idiots, crétins. Les parents, bien sûr, les parents. Mais il y a pire. Il y a sa fille. Pauvre âme, perdue. Un peu plus de dix ans, ne sachant que penser. Elle n'aura jamais la réponse à toutes les questions qu'elle aurait voulu lui poser. Elle ne sait pas, ne saura pas. Doit-elle être triste ? Elle l'est ! Y avait-il de l'amour ? Elle en est emplie ! Doit-elle voir là les raisons de ses absences, de sa défection, de sa démission de son rôle ? Est-ce l'explication ? Aurait-elle pu comprendre, tant elle était jeune ? Le peut-elle aujourd'hui ? Le pourra-t-elle un jour ? Faut-il qu'elle lui en veuille ? Sa colère, comme sa peine, est grande, intense, profonde. Pour ce père qui se faisait de plus en plus inconnu. Pour ce père de remplacement qu'elle aime et qui l'aime et qui l'élève commi si elle était son propre enfant, ce qu'elle est, dans les faits et dans les coeurs, elle n'ose pas montrer ce qu'elle ressent, par peur de blesser. Mais ce père biologique, bien que loin, bien que parti, restait son père. Le dialogue est difficile. Chacun cherche sa place, chacun a sa place.

A cette enfant perdue, à cette enfant que j'aime. A toi, la prunelle de mes yeux,...

25.4.06

Préjugés & généralisations hâtives

La grande et bonne nouvelle de ce matin, en Belgique, est indéniablement l'arrestation d'un des deux agresseurs de Joe Van Holsbeek. Je crois, qu'à cet égard, peu de gens me contrediront. La diffusion des images des meurtriers n'est pas étrangère à cette arrestation rapide.
Néanmoins, force est de constater que les personnages observés sur les vidéos avaient fait l'objet de bon nombre de spéculations devenues certitudes aux yeux de tous.
Il avait été décrété que ces deux jeunes étaient deux jeunes d'origine maghrebine parce qu'ils avaient les cheveux noirs ! On a vu fleurir bon nombre de discours, diabolisant la stigmatisation de la part des proches de la victime mais cela n'avait pas empêché de nombreux de mes compatriotes de se poser des questions et l'on a lu (même ici en commentaire de ce blog) des propos qui faisaient également un amalgame entre violence et Islam (je sais, les propos tenus ici n'allaient pas si loin !). Amalgame contre lequel je m'insurgeais, faut-il le rappeler.
Or, il appert que les jeunes gens seraient d'origine... polonaise !!! (envie de mettre un gros "et toc !" ici) . Peut-on soupçonner ces jeunes polonais (16 ans à peine) d'être des 'jeunes paumés, proies faciles de l'intégrisme islamique' ? Chacun sait que la ferveur religieuse catholique est grande, très grande, dans ce pays d'origine du défunt Karol. Entendra-t-on maintenant des discours assimilant les deux jeunes à des fanatiques religieux catholiques ? Cela m'amuserait ceci dit, l'arroseur arrosé, vous connaissez ? D'autant que, si l'on y regarde d'un peu plus près, la tradition terroriste religieuse fanatique intégriste et catholique a été très souvent de mise dans cette contrée d'Europe de l'Est; souvenez-vous des pogroms plus que des camps...
Je n'entrerai pas dans cette voie-là mais si l'on pouvait enfin réaliser qu'il ne sert à rien de juger les gens avant que l'enquête préliminaire au procès ne soit complète est une aberration, le monde tournerait sans doute beaucoup plus rond !!!

On tente le coup ?

J'ai trouvé un anti-spam sur le blog de Réal. Je l'ai donc installé ici, ce qui me permet, s'il est vraiment efficace, de retirer (enfin !) la vérification de mots pour les commentaires. Car, on est tous d'accord, autant c'est pénible de recevoir des commentaires du style "Go there and check how to enlarge your...", autant cette vérification de mots, pour efficace qu'elle soit, est pour le moins rédhibitoire.
Donc, un anti-spam à l'essai, si ça marche, on continue comme ça et si ça marche pas, retour aux "bjscmdpl" et autres "saluvr"...


Humeur # 86

Triste, oui, triste, quand même un peu secoué !

24.4.06

Fête Cup

Groupe mondial - 1er tour

France

1

-

4

Italie

Espagne

5

-

0

Autriche

Allemagne

2

-

3

Etats-Unis

Belgique

3

-

2

Russie



Conclusion, pas de 3è titre consécutif pour les Russes; les deux finalistes de l'an dernier partent faire un tour en barrage, un pays méditerranéen en finale

23.4.06

La valse des regards

Premier week-end printannier ! Enfin diront certains ! Je les rejoins ! Les terrasses fleurissent et la myriade de papillons humains avides de rayons solaires s'engouffre sur ces chaises en bois, en métal, en plastique, trop heureuse de profiter enfin de ce que l'hiver, trop long, n'avait pu offrir. On voit les tables se déplacer au fil des heures pour suivre ce soleil qui se déplace au gré de la rotation terrestre au point de revendiquer un espace piéton plus important dans le centre-ville bruxellois; revendication qui sera aussitôt abandonnée dès que l'on aura retrouvé sa voiture pour rentrer chez soi. Et là, le jeu commence. Le soleil fait ressortir le beau en nous, visiblement, on (re)commence à oser les couleurs, les visages s'ornent doucement de sourires et s'ouvrent, apaisés, au bien-être. La lumière retrouvée ! Le soupir qui suit est de satisfaction... Oh oui ! Le jeu commence ! Les regards dansent, les têtes tournent, sans cesse, les lèvres continuent dans appui les conversations commencées, certaines s'arrêtent, mais aucun reproche n'est lancé. Ah ! ces débuts de printemps où l'on se dit que tout redevient possible ! J'aime ça ! Cette période où l'air est présent, où l'on se dit que tout est possible mais que, surtout, il faut en profiter, maintenant, jusqu'au bout car le risque que cela ne dure pas est grand, j'aime les odeurs d'enthousiasme et de fraîcheur qui accompagnent ces rares semaines de l'année où rien n'est important que de sourire et de rêver...

22.4.06

Turnaround, bright eyes !

Dolce Vita

Il y a comme un malaise lorsque vous annoncez que vous vous sentez bien, lorsque l'annonce est honnête, sans ostentation. Comme s'il ne fallait pas, comme si c'était injuste. On n'a pas le droit de dire sa joie de vivre dans un monde où tout doit aller mal, où tout doit aller de travers. Dans le monde où l'on vit, il n'y a guère plus de place que pour le malheur, le mal-être, la dépression et le suicide. Quand tout fout le camp, se sentir bien, c'est n'être qu'égotiste, c'est demeurer inconscient. A vous entendre, ma bonne dame, il devrait y avoir quelque chose de méritoire dans le bonheur, dans la douceur et il nous faut encore, à nous, pauvre humains, expier une faute que l'on n'a pas commise. Je m'y refuse, madame, je m'y oppose. Qu'importe si vous en crevez, je continue de savourer et refuse de me résigner. Vos palabres de mégères ne valent que la jalousie et la frustration que vous y mettez !

20.4.06

En attendant le bus

Je regardais et souriais, riais même parfois sous cape. Sans moquerie, juste par émotion.

Ce jeune garçon, charmant, très charmant, ne le sait peut-être pas encore, même s'il doit s'en douter grandement, ce jeune garçon charmant, disais-je, est un garçon sensible, un
garçon pas comme les autres ©, à n'en pas douter. Le regard qu'il posait sur son ami, la tendresse avec laquelle il regardait la nuque de son compagnon de route ne laissait qu'à penser qu'il y poserait ses lèvres avec toute la tendresse dont on n'est capables que lorsqu'on a 18 ans...

Le monde avance

Le Sénat belge a adopté aujourd'hui, en séance plénière, le projet de loi venant de la chambre autorisant l'adoption par les couples homosexuels. Vote serré : 34 voix pour, 33 contre, 2 abstentions.
Le texte n'a donc pas été amendé et peut donc enfin être appliqué.



Et pendant ce temps, Daniel Féret se pourvoit en cassation et demande l'asile politique à la Russie (qu'il y reste !!!)

Hommage

Philippe Castelli
(26 juin 1925 - 15 avril 2006)

Lu, hier, Gare Centrale

Pas de propos racistes !!!
Vous nous faites honte !!!
La dignité de la famille et des proches de Joe Van Holsbeek, leurs appels au calme, leur refus de généraliser, leur refus de vengeance gratuite, leur besoin de justice; tout cela force le respect.
Hommage à la victime et aux parents...

Humeur # 85

J'ai faim ! Mais que manger ?

Question # 67

Y a-t-il des questions stupides ?

19.4.06

13 mai 2006





De sale bête à tête de bois

J't'aime bien aussi comme t'es va ! ;o)

faire confiance à la justice

Daniel Féret, président "à vie" du Front National belge, a été reconnu coupable d'incitation à la haine raciale et de diffusion de propos diffamatoires via des tracts électoraux.
Il est donc condamné; sa peine : 10 ans d'inéligibilité et 250 heures de travaux d'intérêt général à effectuer dans le domaine de l'intégration des personnes étrangères.

J'aime quand les présidents de Cour de Justice ne manquent pas d'ironie...

18.4.06

Joe Van Holsbeeck


Parce que je ne comprends pas, parce que je ne conçois pas que la vie de quelqu'un, quel qu'il soit, vaille moins qu'un lecteur MP3.
Parce que ce meurtre souligne à quel point l'application de la politique de l'autruche est à son paroxysme.
Parce que ç'aurait pu être moi ou n'importe qui d'autre

Puissent au moins l'indignation et l'émoi soulevés par cette mort faire changer les mentalités...



Pour ceux qui veulent, une pétition circule sur le net à l'adresse http://www.esamuse.com/pourjoe/

pieds & poings liés - le faux destin

Dans ce lieu, pourtant dédié à la facilité, j'aurais pu t'approcher. J'ai croisé ton regard et j'ai senti bras et jambes tomber. Deuxième fois que je te croise dans le centre, et, cette deuxième fois, le noeud est encore plus fort. Je ne peux décrocher mon regard du tien. Je reste assis comme un idiot sur cette chaise de mauvais plastic et t'observe. Tu sais que je t'observe. Tu l'as vu et tu es là, presque sans réaction. Presque oui.
Je te regarde. Je vois tes yeux, ton sourire, tes dents, si blanches. Et je me demande quel est ce petit plus qui me tétanise, quel est ce mystère (qui ne doit pas en être) qui me cloue au sol, muet, béat, idiot. Cette aura, cette simplicité, cette évidence qui émanent, qui exhalent de toi, toute cette lumière.
Je ne bougerai que pour m'éloigner sans rien tenter. Te connaître m'est interdit. Je ne serai jamais digne de ça, jamais digne de toi...

17.4.06

Surprise !

J'aurais bien voulu voir la tête du gaillard qui, émoustillé, recherchait des "nanas chaudes" sur le net et qui est tombé sur mon blog... :o)

Allez, vas-y, clique sur précédent, ici y a qu'un gros barbu !

15.4.06

Ironie pascale

Un sauna gay qui organise une chasse aux oeufs...

JH ch

Très activement ! URGENT !!!

Personne stable, de confiance, agréable, libre et souriante...





... pour venir faire tout mon repassage (si agréable à regarder, la mise en pratique du fantasme du tablier est envisageable)





14.4.06

La ville était calme et sereine.





Une légère brise ballottait joyeusement de petits nuages clairs. Autant de petits moutons qu’il devrait compter pour trouver le sommeil. Mais pour le moment, il se perdait dans l’observation du scintillement des étoiles.

Laquelle était la sienne ? Si tout un chacun a sa bonne étoile, il devait bien en avoir une quelque part pour lui-même. Oui mais où ?

Bah ! Il finirait bien par la trouver un jour cette étoile. Puisque de toute façon…

Il s’endormit, les bras croisés sur la table, protégé par la douce lumière d’un astre stellaire.

Assis sur sa chaise inconfortable, il s’efforçait de garder les yeux ouverts sur son écran d’ordinateur. Mais la fatigue était telle que ses yeux piquaient trop fort. Pour se détendre, il regarda par la fenêtre de son minuscule studio. Dans le ciel, de drôles de nuages en forme de moutons semblaient défiler dans le ciel, poussés par un petit vent. Il observa un moment leur course molle.

Un. Deux. Trois… Cent quatre-vingt-trois…

Sans s’en rendre compte, il glissa dans le sommeil, les bras croisés sur le bureau. La douce lueur d’une étoile l’entourait maternellement.

  • Bonjour ! Qui es-tu ?
  • Où suis-je ?
  • Mais dans mon rêve…
  • Je suis dans ton rêve ? Mais je ne te connais pas…
  • Mais moi non plus, je ne te connais pas et pourtant je suis dans ton rêve aussi.

Timidement, Cyrille regarda autour de lui. Une grande pièce blanche vide et légèrement enfumée. De son côté, Arnaud, plus volontaire, partit à la conquête de ce nouvel espace. Pas de fenêtres, pas de portes. Que des murs blancs et lisses. Le sol, translucide, laissait apparaître une verte prairie ensoleillée. Le plafond, transparent, brillait de milliers de petites têtes d’épingles de la Voie Lactée. Sur la droite, une belle étoile les observait, amusée.


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Article publié dans le cadre du Blog Crossing - Alexandre se lit généralement là-bas...

Ben ???!!???

Il m'a serré la main :-S

Grrrr

Hier matin, coup de stress en arrivant au boulot, mon collègue, un peu inquiet m'envoie un message. Après l'avoir rassuré, voici le sms que je reçois (heure de réception : 07:43 AM)
"Ok ! Parfait. Merci. Je retourne voir Morphée, t'inquiète, je lui remettrai ton bonjour. Et ne te prends pas de cloche dans la figure ce week-end. A+"



Grrrrrrrr ! Quel vieux jaloux je fais ;o)

13.4.06

Je suis l'amoureux transi observant en silence,
le triste appeuré aux jambes chancelantes.
Je suis le malheureux ennamouré vainement
contemplant ébahi l'iniquité de ton mutisme

:

:::::manque:::::

Pfffff.... !!!

Pourraient pas être un peu patients ?

Comme dirait A...

C'est effrayant comme il y a de la bêtise chez ce garçon !



pensée (mauvaise langue) khoyotienne

12.4.06

Timidité







A son tour, khoyot a donc lancé une invitation à la cantonade (ou plus exactement à sa liste de blogs amis) afin que celle-ci participe à étoffer son blog. Pour me faire pardonner de l’avoir fait dormir par terre (mais pas uniquement) j’ai donc décidé de participer à cet enrichissement croisé.

Restait à trouver un sujet, je me suis tout d’abord dis que je pourrais éventuellement parler des poils du khoyot mais finalement je me suis ravisé (même si celui-ci a le poil soyeux !)

Au lieu de cela, j’ai fait de l’« Inspiration Crossing », partant de l’affirmation suivante de ce même khoyot sur un autre blog : « Je suis d’une timidité maladive ». Ayant rencontré le garçon, je me vois dans l’obligation de réfuter cette affirmation. En tous cas, je n’ai pas eu cette impression. Il est vrai que la notion de timidité semble être très subjective parfois. Elle semble se manifester de façon bien différente selon les individus. Avoir une certaine pudeur ne signifie pas forcément que l’on est timide. Par exemple, je suis toujours étonné d’entendre les acteurs affirmer qu’ils sont timides. Et pourtant. Ils arrivent à faire des choses que je n’oserais probablement jamais faire. Ils peuvent s’exprimer devant leur public malgré tout. Ils ne peuvent faire un pas sans être reconnu (enfin pour certains d’entre eux), ce que, pour ma part, je détesterais.

Je suis moi même un grand timide. Pourtant, par la force des choses et de la vie, j’ai fait énormément de progrès. Je rougissais très facilement à la moindre remarque, j’étais quasiment incapable de demander un renseignement à une vendeuse dans un magasin si ce n’était pas en vue d’acheter, j’éprouvais toujours énormément de difficultés à intégrer un groupe, quant à parler devant une classe ou une assemblée, n’en parlons même pas. Oui je pense sincèrement avoir été très timide, et l’être beaucoup moins aujourd’hui, même si une certaine réserve reste. Enfin bref, je ne suis pas sur ce blog pour parler de moi. Mon cher khoyot, je te suggère d’aller faire un tour sur ce site: http://apprendre.free.fr/chapitres/test1-repB-timide.htm et suivre ses quelques conseils. Mais bon, je reste convaincu que tu n’en as absolument pas besoin…



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Article publié dans le cadre du Blog Crossing - Eltan se lit généralement là-bas...

Question # 65

Hé ? Vous savez quoi ?

Qui trop...

En lisant son dernier post, je me suis rendu compte que je ne l'avais pas cité lorsque je parlais ici de blog crossing. Alors ? Oubli, erreur, intention, omission ? Un peu rien de tout ça et tout à la fois peut-être. Tout d'abord, il n'a jamais été question dans mon esprit de dresser une liste et, si liste il y avait, en aucun cas son exhaustivité aurait pu être supposée. Mais alors, pourquoi ne l'ai-je pas cité ? Simplement, parce que son nom apparaissait comme une évidence plus grande encore que n'importe quel poncif. Cela s'imposait à mes yeux et j'espérais, et espère encore, qu'il me fera cet honneur de "blog crosser" ici. Il est, entre autres, une des raisons de ma si longue présence bloguesque, il fut l'un des premiers à alimenter cet espace de sa présence, de ses visites, de ses commentaires. Sa manière de bloguer a bien des fois inspiré la construction du présent livret. Il ne peut douter de l'importance accordée à son avis, à son jugement, lui peut-être plus que n'importe qui d'autre dans la blogosphère. Lui qui juge parfois ses pensées ineptes quand d'autres les trouvent malignes, lui qui parfois se complaint, lui qui ne manque pas de prendre un regard critique sur lui, un regard sévère, trop sévère même. Lui qui,..., il y aurait encore tant à dire. Mais l'essentiel est là. Si je vous ai blessé, jeune homme, pardonnez-moi; sachez en tous les cas que vous gardez ici une place de choix, une place d'honneur qui vous est propre et réservée.

Bien à vous,

11.4.06

Place des Arts








Je ne sais pas si c’est pour cette raison que j’ai une affection particulière pour la Belle Province et que j’y suis retourné si souvent depuis, mais c’est au Québec que j’ai passé pour la première fois des vacances hors de France, voici une dizaine d’années.

Je ne connaissais rien de ce pays, ni sa géographie, ni son histoire, ni sa culture. Je connaissais bien quelques chanteurs et chanteuses dont les voix et les mélodies enchantaient diversement mes oreilles, mais par exemple, concernant la littérature, j’aurais été bien incapable de citer un seul écrivain québécois.

Pourtant, en ce mois de septembre 1995, alors que je me baladais avec mon ami Franck sur la rue Sainte Catherine et que nous nous étions aventurés chez Archambault, mon œil fut assez vite attiré par un livre mis en évidence au rayon nouveautés et qui affichait en couverture le « Jeune homme assis au bord de la mer » de Flandrin, si souvent utilisé, copié ou imité dans l’iconographie gay.

Cette reproduction associée au titre du livre « la Nuit des Princes Charmants » capta évidemment mon attention et je pris un exemplaire pour en lire ce qui était écrit au dos :

« Une soirée d'opéra qui se transforme en odyssée nocturne au cœur de Montréal, et voilà le narrateur de cette histoire, cynique Candide, courant à la perte... de sa virginité. Du café El Cortijo au cabaret des Quatre Coins du Monde, Michel Tremblay nous invite à refaire le parcours initiatique d'un jeune "beatnik" et à découvrir avec lui monde burlesque de folie et de transgression, où les passions se déchaînent, où partout éclatent le mensonge et la vérité dans l'urgence du désir. L’amour et le plaisir seront-ils au bout du voyage dans La Nuit des Princes Charmants ? »

Je reposais le livre, non sans un certain dédain, car j’ai toujours eu un rapport attraction-répulsion-interrogation envers toute notion de culture gay, et voir ainsi en peu de lignes évoquer une aventure qui pouvait autant résonner en moi me fit considérer aussitôt ce récit comme extrêmement dangereux pour mon moral.

Notre ballade sur Sainte Catherine nous mena ensuite vers la place des Arts et la salle Wilfried-Pelletier où se jouent les Opéras à Montréal. En apprenant que quelques jours plus tard aurait lieu la représentation d’une œuvre que je ne connaissais pas (« Fedora » de Giordano), je proposais à Franck d’essayer d’avoir des places, mais il me fit renoncer à ce projet, prétextant ne pas aimer voir sur scène un opéra qu’il ne connaissait pas et, surtout, s’inquiétant de son impact sur notre budget.

Quelque jours plus tard, alors que je regardais les informations à la télévision, la journaliste annonça qu’à l’occasion de la première de Fedora le soir même, elle était heureuse de recevoir Michel Tremblay qui venait justement de sortir un livre qui racontait l’histoire d’un jeune homosexuel allant à l’Opéra.

Question de la journaliste : «Pourquoi d’après vous les homosexuels sont-ils aussi fasciné par l’Opéra ?»

Réponse de l’écrivain : « Sans doute parce qu’on s’identifie fortement aux héroïnes désespérées de ne pouvoir vivre les amours dont elles rêvent, mais aussi parce que la diva qui sur scène dans son costume magnifique chante divinement ses sentiments les plus extrêmes représente pour nous la part de féminité à laquelle on aspire, la femme qu’on ne sera jamais, la drag-queen absolue ».

Bon, autant sur la fin je n’étais pas trop trop d’accord, autant la première partie de sa réponse me fit vive impression. Je n’avais jamais envisagé les choses sous cet angle et avais même toujours été un peu agacé par l’association automatique qui pouvait se faire entre l’opéra et les homos. Je me suis souvent demandé si le fait que j’aime l’opéra me colle automatiquement une étiquette ou bien si c’était ma sexualité qui me rendait sensible à l’art lyrique (en même temps à cette époque de ma vie ma sexualité à consistait essentiellement en une activité provoquant soi-disant la surdité…)

En plus je connais plein de gays insensibles voire allergiques à toute forme de vocalises.

Bref.

Deux jours plus tard j’achetai « La nuit des Princes Charmants », mais pas pour moi : pour l’offrir en souvenir du Québec à des amies parisiennes…

J’ai mis encore un ou deux ans avant de le lire moi-même.

Inutile de préciser que c’est aujourd’hui un de mes livres cultes, et que Michel Tremblay est l’un de mes écrivains favoris dont je suis en train de lire ou relire tous les romans et dont je vais reparler prochainement sur http://anecdotesetimpressions.blogspot.com/



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Article publié dans le cadre du Blog Crossing - Le Sage E. se lit généralement par là...

Ephémérides # 33

Bon Anniversaire, Manu !

10.4.06

And the winner is... (or seems to be)

Romano Prodi...

Affection paternelle

Mon doux papa, que j'adore comme chacun le sait, est un friand amateur d'humour mi-noir, mi-cynique. Nos conversations téléphoniques se terminent parfois en joutes verbales dont nous nous délectons tous deux. Ainsi, aujourd'hui comme souvent, mon tendre géniteur profite de sa pause-déjeuner pour m'appeler et prendre de mes nouvelles.
De fil en aiguille, la conversation prit le chemin des souvenirs d'enfance (pour moi) et de jeunesse perdue (pour lui)
  • Lui: Oh ! Mais tu n'as jamais manqué de rien !!!
  • Moi : (souriant) D'affection et de tendresse peut-être...
  • Lui : (faussement choqué) Quoi ? Et le chien ? Il t'en a pas donné de l'affection peut-être ?
Mais pourquoi a-t-il fallu que cela me fasse rire ?

Paix à son âme...

Et, pendant ce temps,

L'Italie vote...

8.4.06

C'est le Printemps !


Malgré les quelques épisodes pluvieux de la journée, on sent que le printemps est revenu. Les sourires gratuits refleurissent sur les visages des badauds, l'atmosphère se remplit doucement de cette bonne humeur bienfaisante. Les gens resortent en ce week-end. Et la ville, au milieu de ces vacances de Pâques est envahie de touristes, pour le plus grand plaisir des yeux. Il y avait longtemps que je n'avais plus vu autant de jolis garçons à la ronde dans le centre-ville bruxellois...

Ah ! Que j'aime cette saison !

J'ai croisé M.D. dans un bar du centre-ville, hier soir (oui le fontainas, comme d'habitude !!). Décidément, il a toujours un c** euh sourire splendide ce garçon !

Ah ! Que j'aime cette saison !

Comme une image d'idéal...


Blog Crossing


Emballé par le concept du Blog Crossing, l'ami Peio m'invite à publier un billet sur son blog cette semaine. Au départ, mi-étonné, mi-flatté, je me suis demandé si j'allais répondre positivement ou non à cette invitation. Et, en y réfléchissant un peu plus, je trouve le concept véritablement intéressant et je me dis de plus en plus que je le mettrais en pratique ici aussi. Alors, bien sûr, je ne suis là pour forcer la main de personne mais, c'est vrai que régulièrement, je mettrais bien mon blog à la disposition de l'un d'entre vous qui aurait envie de s'exprimer ici autrement que via commentaire.
Peut-être sera-ce l'occasion de faire découvrir à certains la culture et la pertinence du sage E., la douceur de Malisan, la malice de Timy, le caractère (trempé) de Miss Fiotte, la tendresse d'Almerys, la force des mots de N., la fraîcheur de ceux d'Alexandre, les traits de l'un ou l'autre Pitou, la concision de Bleu, la gaieté du Chuchoteur, la fragilité d'Eltan ou du Hérisson, la joie de vivre québécoise de Joss, la beauté visuelle du travail de Réal, l'expression gentille, simple et parfois désuette d'Alcib, ou l'occasion de voir le retour de David, ou d'autres encore vers qui d'aucuns ne vont pas spontanément.
Si vous êtes tentés, je vous laisse volontiers les clés de mion blog, le temps d'un post... ou plus, il suffit de me le faire savoir...

7.4.06

Question # 64

Peut-on être gay et heureux ?

Coquilles - âge & crustacés

Je m'amuse régulièrement des coquilles qui fleurissent dans mon journal quotidien. Elles me font sourire et, souvent, entraîne dans ma tête des jeux de mots qui me font pensr qu'elles sont peut-être volontaires...
Ainsi, il y a quelques semaines, dans La Libre, j'avais lu Juan d'Oultremont taxer tous les amoureux de la Chine de cynophile et m'en était ému.
Et, ce matin, ce même journal soulignait adroitement la coquetterie du premier ministre italien sortant, S.B., pour ne pas le nommer en le traitant de "fière". Une lecture d'article qui m'a donc mis d'excellente humeur pour la journée ;o))

6.4.06

J'assouvis ma curiosité...


Merci Ch. ;o)

5.4.06

au lit !

Longue et dure journée de travail. Agréable, ensoleillée et variée. Un déjeuner (très) tardif. Une proposition d'emploi à durée indéterminée. Emploi intéressant, bien payé,...

A réfléchir... Et à négocier !!!

La triple faute de Chirac

Force doit rester à la loi. La démocratie, c'est la loi des urnes et pas la loi de la rue, et encore moins celle des casseurs. Dans un Etat de droit donc, quand une loi a été votée par une majorité démocratiquement élue et a été validée par les plus hautes autorités juridiques du pays, "cela a un sens" : elle doit être promulguée. C'était le message de Jacques Chirac vendredi. Bien. Mais quelle est la valeur de la loi quand le pouvoir lui-même la viole ? C'est ce qu'il a fait avec le Contrat première embauche (CPE) : il n'a pas respecté sa propre loi votée l'an dernier, qui imposait une large concertation avant toute réforme du Code du Travail. Et que vaut ce rappel à la loi quand le pouvoir lui-même dit qu'une loi promulguée ne sera pas appliquée puis détricotée ? Cette incohérence entre le discours d'Etat et ses actes, ce "deux poids, deux mesures" - la loi, mais quand, comme et si ça m'arrange - n'a aucun sens politique. Et aucune valeur pédagogique, pour les jeunes singulièrement. C'est la première faute de Jacques Chirac.
La deuxième, l'Elysée l'a admise implicitement vendredi, et elle tient à un des fondements du CPE. Quelle est la valeur formatrice pour un jeune d'un licenciement sans explication ? Comment un jeune peut-il se forger une confiance en soi, une connaissance des réalités du monde de l'entreprise, un projet professionnel ou un parcours de formation motivants si dès la rupture de son premier contrat de travail, on ne lui dit pas pourquoi ? En quoi cet échec sera-t-il formateur dans la vie si ses raisons restent obscures ? Dans les relations professionnelles comme personnelles, le silence, l'ambiguïté, le soupçon ne sont jamais bons.
La troisième faute de Jacques Chirac tient à son oubli des conditions de sa réélection de 2002. Le fait d'avoir été réélu pour moitié par un électorat qui ne votait pas pour son projet politique mais pour son statut démocratique face à Le Pen ne le contraignait pas au "chèvre-choutisme" ou au consensus mou. Mais cela l'obligeait, lui et son équipe, à gérer le pays avec un sens permanent de l'écoute et un souci constant du dialogue. Jacques Chirac l'a oublié. A ce stade, la seule interrogation qui demeure - dérisoire, face aux dégâts causés -, c'est si cet oubli est dû à de l'inconscience, de l'irresponsabilité ou de l'incompétence.



Bernard Delattre, "La Triple faute de Chirac", éditorial de La Libre Belgique, lundi 3 avril 2006, p.24

4.4.06

Hier soir, l'homme du train

était à nouveau là. Son regard a croisé le mien et, comme je le reconnaissais, poliment, je lui souris et le salue. La réaction fut immédiate. Le visage de l'homme se ferma d'emblée, la tête s'abaissa vers le sol et l'homme fit demi-tour pour aller s'installer dans un autre compartiment !

Qui a dit que les tapettes n'étaient pas susceptibles ?

3.4.06

Réalisme - Pieds sur Terre

Trop jeune ! ça marchera jamais...

2.4.06

Si ! Sono !


La vie du bon côté

J'ai l'air comme ça d'une moins que rien
Qu'a pris la vie du bon côté,
D'une fille perdue qui va son chemin
Sans trop chercher à s'y retrouver.
Quand un garçon me fait la cour,
Ça m'fait plus rien : j'ai l'habitude.
Ça m'amuse deux ou trois jours
Puis je me retourne à ma solitude.

J'ai tué l'amour
Parce que j'avais peur,
Peur que lui n'me tue
A grands coups de bonheur.
J'ai tué l'amour.
J'ai tué mes rêves.
Tant pis si j'en crève.

Je n'fais pas l'amour pour de l'argent
Mais il ne m'reste pas beaucoup de vertu.
C'est presque aussi décourageant
Que de faire les cents pas dans la rue.
Maintenant, mon cœur est ensablé.
Il a cessé de fonctionner
Le jour même où je l'ai quitté,
Sans trop savoir où ça me mènerait.

J'ai tué l'amour
Parce que j'avais peur,
Peur que lui n'me tue
A grands coups de bonheur.
J'ai tué l'amour.
J'ai tué mes rêves.
Tant pis si j'en crève.

Quand je pense que, pour ma liberté,
J'ai brisé, cassé notre chaîne,
Quand je pense qu'il n'y avait qu'à s'aimer,
Qu'à mettre ma main dans la sienne.
Maintenant je l'ai, ma liberté,
Comme un fardeau sur mes épaules.
Elle me sert tout juste à regretter
D'avoir joué le mauvais rôle.

J'ai tué l'amour
Parce que j'avais peur,
Peur que lui n'me tue
A grands coups de bonheur.
J'ai tué l'amour.
J'ai tué mes rêves.
Tant pis si j'en crève.

(Barbara, J'ai tué l'amour, Barbara - J.Poissonier, Barbara, 1958)

Chapeau bas !

La France vient de battre un nouveau record du monde ! Un de plus ! Cette fois, c'est l'Indre-et-Loire qui se distingue et plus particulièrement le village de Château-Renault. Cette ville sera une nouvelle fois citée dans le Guiness Book des Records. Après le plus grand fromage du monde, la plus longue andouillette et la plus grande barbe à papa, les habitants de Château-Renault comptent maintenant le plus grand rassemblement de majorettes au monde. 563 majorettes de 2 à 40 ans se sont donné rendez-vous ce samedi dans cette partie de France pour finalement entrer dans l'histoire...




Allez ! on frappe dans les mains et on reprend en coeur avec moi :

Regardez les majorettes passer
Elles n'ont pas un poil de trop sur les gambettes...

trop longtemps

J'en ai assez de tout galvauder, tout est trop simple. Me manque et m'échappe le temps, ces moments de pure innocence et d'abandon gratuit qui me menaient à l'extase. Il y a longtemps déjà que je n'y suis plus parvenu. Laisser couler les gestes, doucement, n'avoir plus de prise dessus et se laisser submerger.
L'hypophyse comme seule maîtresse, comme seule arme; défaillir au contact de la peau et des lèvres, savoir inconsciemment où aller, où se poser.
Je n'en puis plus des découvertes trop fausses, trop rapides, trop faciles. J'ai à nouveau besoin de ressentir dans ces instants ce que tu m'as fait vivre, toi, il y de cela déjà...

1.4.06

Sauras-tu, un jour, combien j'aime ?
Sauras-tu, un jour, combien je vis ?
Sauras-tu, un jour, combien mes rêves d'enfants hantent ma réalité d'adulte ?
Sauras-tu, un jour, discerner, de tout cet imbroglio, la vérité, ma vérité ?
Sauras-tu, un jour, simplement d'un regard me rendre ton éclat ?
Sauras-tu ? Crois-tu ? Sauras-tu ?

Aujourd'hui ...

Ben oui...