A trop rêver l'autre
Si vraiment tu estimes avoir tenté tout ce qui était possible pour toi, puisque tu es parti en faisant un constat d’échec, un constat d’impuissance ; puisque tu es sûr que jamais nul bonheur ne sera possible entre nous, puisque tout ce qui reste à faire est au-dessus de tes forces, puisque tu n’en peux plus malgré ce goût d’inachevé, ce goût d’inabouti, quel autre choix te reste-t-il que celui de partir, fuir, loin.
Puisque tu ne te sens plus la force de m’épauler, de me soutenir, puisque les choix posés ne te suffisent plus, puisque notre vie n’est qu’une succession de reproches, de gênes, d’ennuis et de frustrations, pars, va, cours !
A trop rêver l’autre, trop l’espérer, nous nous sommes laissés bercer par nos fantasmes sans jamais réagir, sans jamais admettre l’évidence. Aucun compromis, aucune complaisance, pas de terrain d’entente.
A trop rêver l’autre, nous nous modelions l’un l’autre pour mieux nous perdre, l’espérant telle une image sans en connaître la profondeur.
A trop rêver l’autre, nous nous sommes déchirés sans jamais nous connaître, sans jamais faire un pas ; et couchés côte à côte nos deux corps en fusion n’ont jamais rien uni d’autre que ce désir intense dans lequel nous nous enfoncions inconscients, nous persuadant d’un bonheur probable mais sans cesse futur.
A trop rêver l’autre, j’ai perdu ma foi.
Et à trop te rêver j’ai voulu ma joie.
Puisque tu ne te sens plus la force de m’épauler, de me soutenir, puisque les choix posés ne te suffisent plus, puisque notre vie n’est qu’une succession de reproches, de gênes, d’ennuis et de frustrations, pars, va, cours !
A trop rêver l’autre, trop l’espérer, nous nous sommes laissés bercer par nos fantasmes sans jamais réagir, sans jamais admettre l’évidence. Aucun compromis, aucune complaisance, pas de terrain d’entente.
A trop rêver l’autre, nous nous modelions l’un l’autre pour mieux nous perdre, l’espérant telle une image sans en connaître la profondeur.
A trop rêver l’autre, nous nous sommes déchirés sans jamais nous connaître, sans jamais faire un pas ; et couchés côte à côte nos deux corps en fusion n’ont jamais rien uni d’autre que ce désir intense dans lequel nous nous enfoncions inconscients, nous persuadant d’un bonheur probable mais sans cesse futur.
A trop rêver l’autre, j’ai perdu ma foi.
Et à trop te rêver j’ai voulu ma joie.
2 Partage(s):
à trop te rêver, j'ai perdu l'evidence, et le rêve s'est transformé...
à trop te rêver, je n'aurai jamais connu de toi que ce que je voulais bien voir.
à trop te rêver, je me suis raccrochée à un être parfait, et parfaitement inexistant.
à trop te rêver, j'ai perdu cette sincerité, et je n'aurais jamais aimé que ce rêve, peut être...
à trop te rêver, j'en ai perdu mes illusions.
2005-08-15 13h47
Non ne jamais se désillusionner et garder sa fraîcheur et sa flamme aussi déchirante et triste puisse être la fin, se garder soi dans sa profondeur.
A trop te rêver, je t'ai perdu et me suis retrouvé
2005-08-19 23h37
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