mYthologieS
Vais-je un jour cesser de me martyriser, de me complaindre, de me marteler l’âme d’inepties sans cesse répétées ? Vais-je un jour cesser de vouloir être un saint, un ange, le pur ou Dieu le Fils ? Vais-je enfin me mouvoir en un monde sain ? Trouver ma voie, ma passion ? Me trouver moi ?
Ratisser sa vie, la combler d’indigences, de vanités. Se satisfaire du rien, de l’inutile. Ne rien apprendre, se laisser guider par son ignorance, se laisser aspirer par la bêtise, y jouir de bonheurs malsains, en ressortir souillé.
Tout est trop simple, trop aisé, trop direct. Est-ce là la vie, est-ce là MA vie ? Je voudrais m’évader et quitter cette aisance. Lâcher tous ces poids qui ne sont que des bonheurs de façade. Et quelle évasion ? Les paradis artificiels ont marqué ma jeunesse où seule la peur me menait à l’absolu quasi divin. La béatitude salvatrice des gens simples est un exemple.
Peuplez ma vie de vos joies, emplissez-la de vos craintes, mon épaule est large, trop large même.
Aujourd’hui je m’envole, ce soir je pars à votre recherche. Je rentrerai bredouille mais vidé. J’aurai laissé parler mon corps et mon cœur s’éteindra. Mon âme quant à elle sera, depuis longtemps déjà, allé se purger dans les bras d’Aphrodite. Mon corps appartient à Diane.
Ratisser sa vie, la combler d’indigences, de vanités. Se satisfaire du rien, de l’inutile. Ne rien apprendre, se laisser guider par son ignorance, se laisser aspirer par la bêtise, y jouir de bonheurs malsains, en ressortir souillé.
Tout est trop simple, trop aisé, trop direct. Est-ce là la vie, est-ce là MA vie ? Je voudrais m’évader et quitter cette aisance. Lâcher tous ces poids qui ne sont que des bonheurs de façade. Et quelle évasion ? Les paradis artificiels ont marqué ma jeunesse où seule la peur me menait à l’absolu quasi divin. La béatitude salvatrice des gens simples est un exemple.
Peuplez ma vie de vos joies, emplissez-la de vos craintes, mon épaule est large, trop large même.
Aujourd’hui je m’envole, ce soir je pars à votre recherche. Je rentrerai bredouille mais vidé. J’aurai laissé parler mon corps et mon cœur s’éteindra. Mon âme quant à elle sera, depuis longtemps déjà, allé se purger dans les bras d’Aphrodite. Mon corps appartient à Diane.
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