29.6.06

Sur la route

Un public acquis, logique. Un public différent de celui que je lui imaginais, c'est sans doute le côté le plus décevant du concert; des midinettes en délire me hurlant dans l'oreille à m'en détruire le tympan au point qu'elles se sont entendu demander de baisser de ton et de, surtout, chanter dans le rythme. Une chaleur étouffante à faire tomber les anorexiques, ce qui fut le cas, plus la soirée avançait, plus le concert approchait, plus il y avait de place dans la fosse de cette horrible salle.

Quant à lui, oh ! lui !!! Je suis encore plus concquis qu'auparavant. J'ai découvert sur scène un artiste généreux, plein de talent. On aime ou on n'aime pas, une chose est sûre, il reste vrai et inspiré une fois devant son public. Qu'importe si tout est préparé, on lit dans son regard comme une lueur, une étincelle. Son sourire reste timide, presque gêné d'être aimé. Il manque de prétention lorsqu'uil fait mention de ses victoires de la musique, remercie sincèrement les gens d'être là et accepte autant qu'il donne. Il est parfois irrité aussi quand des hurlements fusent lorsqu'il met du coeur à chanter "Schengen" ou d'autres de ses chansons où il parle de ces gens perdus et baffoués. Il s'engage et semble espérer que son public le suivra dans la voie de son engagement.

Au final, un concert plein d'émotions, de vérités. J'ai aimé ! Beaucoup. Dis, Nat, on y retournera ?

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