Allez ! Hop !

C'est donc fixé sur mon avenir professionnel que je pars au boulot ce matin. Discussions, palabres, rires et boissons hier soir avec mon patron jusqu'après minuit pour des avancées que j'espère significatives.
A terme, il va donc falloir que je remette cravate et costume mais cela ne me gêne pas, c'est synonyme de retour de province pour, enfin, retravailler dans ma capitale européenne. Au programme, un an de formation aux différents métiers de la boîte qui m'emploie, des boulots les plus exaltants, aux plus ennuyeux, pas de spécialisation a priori mais une ouverture complète, un tour d'horizon intéressant et enrichissant. Tout apprentissage est une réussite aux regards de mes choix.
Sur un plan plus "terre à terre", sans demander un alignement de la part de mon boss sur ce qu'on me proposait ailleurs (une proposition alléchante au niveau financier mais rédhibitoire au niveau du boulot proposé), j'ai eu la joie d'entendre mon patron admettre que mes émoluments actuels ne reflétaient en rien ma valeur et qu'il était évident que j'étais sous-payé. Une proposition chiffrée et imaginative (en avantages extra-légaux) tombera dans ma boîte mail ce matin avant 10 h.
C'est bizarre. Pour la première fois de ma vie, je me sens voir un boulot à long terme, j'imagine, de concert avec mon employeur, une ébauche de plan de carrière (Diantre ! que je déteste ce terme). Hé bien, non que je trouve cela rassurant, mais néanmoins, je trouve cela... agréable !